ancien vide poche bronze dragons mythologie asiatique?chinois?oriental?Gargouille Unique Bronze Statue Sculpture
mythologie asiatique? chinois? oriental?
diametre 11 cm = 4.33 inches
longueur totale avec la anse: 14 cm = 5.5118 inches
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hello, here is an old empty pocket bronze decorated with dragons
Asian mythology? Chinese? Oriental?
diameter 11 cm = 4.33 inches
total lenght with handle: 14 cm = 5.5118 inches
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un peu de doc prise sur Wikipedia.
Le dragon est une créature légendaire représentée comme une sorte de gigantesque reptile, ailes déployées et pattes armées de griffes. Dans de nombreuses mythologies à travers le monde, on retrouve des créatures reptiliennes possédant des caractéristiques plus ou moins similaires, désignées comme dragons.
De par son apparence reptilienne, le dragon est intimement lié à la terre. Cependant il se détache du monde terrestre par sa capacité à voler, ce qui le distingue des rampants, à l'image des serpents (le plus souvent malfaisants) que l'on retrouve de par le monde (nâga, aspic…)3. Ces derniers s'opposent, au contraire, aux créatures aériennes, physiquement ou symboliquement : en Égypte, Horus dieu faucon fils d'Osiris l'adversaire d'Apophis le serpent, en Asie, Garuda aigle géant combattant les serpents nâga…
Ses représentations varient cependant énormément en fonction des civilisations. Symbole de vie et de puissance en Chine, protecteur en Indonésie, protecteur de trésors en Grèce antique ou encore maléfique et ravisseur de princesses en Europe médiévale.
Une distinction principale est à faire entre les dragons occidentaux et les dragons orientaux, comme les ryuu (竜) japonais ou lóng (龍trad. 龙simpl.) chinois.
Il est difficile de déterminer une origine géographique ou historique aux dragons. Leur apparition semble dater des premières civilisations, peut-être même du Paléolithique supérieur. En appliquant des outils statistiques à divers types de dragons à travers le monde4, puis à divers récits racontant le combat contre le monstre5, Julien d'Huy a en effet pu montrer l'existence d'un signal phylogénétique très similaire pour les dragons et pour les récits de combat, ces deux ensembles s'organisant en une progression géographique qui laisse supposer une origine africaine du motif. Parti d'Afrique, le motif aurait ensuite atteint l'Asie du Sud-Est, avant de se diffuser en Australie puis en Amérique et, dans une dernière vague, vers l'Europe paléolithique. Le proto-dragon, tel qu'il a pu être statistiquement reconstruit, était en partie serpent ; il gardait les sources et autres points d’eau, pouvait voler et apparaissait lorsque la pluie et le soleil s’interpénètrent. Il possédait des écailles et des cornes, ainsi qu’une pilosité humaine. Il s'opposait à la foudre et au tonnerre. Enfin, il pouvait provoquer des inondations et des tornades. Il est intéressant de noter que cet ensemble de traits se retrouve encore dans les mythologies - et dans les arts rupestres, pour certains très vieux - du monde entier6, ce qui laisse supposer que cette reconstruction serait au moins partiellement vraie.
Les plus anciennes traces connues de représentations du dragon remontent quant à elles à la Mongolie au Néolithique7, et au IVe millénaire av. J.-C., dans une tombe néolithique de Xishuipo, site archéologique de la province du Henan, en Chine : formée de coquillages, sa forme se détache nettement aux côtés du défunt. La découverte de cette tombe date des années 19808. Une autre représentation, vieille de 2500 ans, constituée de briques de couleur, fut découverte sur les murs de la porte d'Ishtar, une des monumentales portes de Babylone.
Il s'agit là d'une figure religieuse imaginaire, tout comme le sont le sphinx, les sirènes ou toute autre créature fabuleuse. Celles-ci s'appuient davantage sur des espèces animales existantes, que l'homme hybride à sa fantaisie, que sur la découverte d'un squelette gigantesque (il est d'ailleurs décrit comme « un animal fantastique […] avec des griffes de lions, des ailes et une queue de serpent » dans le Larousse9). On trouve ainsi des monstres aux formes semblables, mais néanmoins différents, dans presque toutes les cultures antiques, et ces mythes se sont par la suite « contaminés » les uns les autres, pour s'approcher de la figure actuelle, désormais universelle.
Dinosaures[modifier | modifier le code]
Un dinosaure (deinonychus)
Une filiation avec les grands reptiles disparus au Crétacé est controversée3. Bien entendu il faut exclure le fait que les premiers hommes aient côtoyé les dinosaures non-aviens (comme cela est parfois représenté dans la fiction), plusieurs dizaines de millions d'années les séparant.
L'hypothèse selon laquelle les fondateurs des premières civilisations auraient trouvé des ossements de dinosaures est également débattue. Il est en effet assez rare de trouver ces fossiles à l'air libre, dégagés par l'érosion. Cela n'expliquerait donc pas l'universalité du mythe. Néanmoins, des cas sont attestés : ainsi, des ossements découverts à Wucheng sont attribués à un dragon par l'historien Chang Qu, vers 300 av. J.-C.10,11.
Reptiles[modifier | modifier le code]
De grand reptiles, en particulier les crocodiles, pourraient avoir contribué significativement à l'universalité du mythe. En effet, il arrivait que le crocodile du Nil, dont l'aire de répartition était beaucoup plus importante à l'époque antique, atteigne la rive nord de la Méditerranée11.
Le Varan de Komodo et des cousins comme le Megalania prisca (éteint mais qui a probablement côtoyé l'homme), peuvent également avoir inspiré des légendes de dragons.
Protées[modifier | modifier le code]
Dans La Gloire du Duché de Carniole (Die Ehre dess Hertzogthums Crain), Janez Vajkard Valvasor décrit les mythes et légendes slovènes faisant du Protée anguillard un bébé dragon. En effet, lors des crues, cet animal cavernicole est expulsé des grottes où il vit. Les populations locales en concluaient que de grands dragons vivent sous la croute terrestre et que ce petit animal en est la larve12.
Dragons occidentaux[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Dragon européen.
Saint Georges combattant le dragon de Raphael.
Dans la tradition occidentale (mythologie grecque, celtique et nordique), il s'agit d'une créature reptilienne ailée et soufflant le feu, que nombre de héros ou dieux devront combattre afin d'établir l'ordre sur le monde. Ce sont avant tout des créatures liées à la terre et au feu, symbole de la puissance des forces naturelles. Ils rejoignent par ces caractéristiques les anciennes créatures chthoniennes à l'allure de serpent des mythologies indo-européennes : Apollon combattait Python13, Krishna rivalisait avec Kaliya14, Rê luttait contre Apophis…
Ils garderont par la suite cet aspect sauvage à des fins plus matérielles la plupart du temps associées à la surveillance de quelque chose. Cette caractéristique est inscrite dans le nom même du dragon : l'origine du mot grec drákōn (δράκων) dérive de drakeîn (δρακεῖν), aoriste du verbe dérkomai (δέρκομαι) signifiant « voir, regarder d’un regard perçant ».
Le christianisme fait du dragon le symbole du mal, de la Bête de l'Apocalypse, l'incarnation de Satan et du paganisme. L'Apocalypse de Jean décrit le combat du Dragon contre le Messie. La légende dorée, les histoires des saints sauroctones évoquent de nombreux saints, martyrs et archanges triomphant du dragon qui est l'incarnation du mal.
Dragons asiatiques[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Dragon oriental.
Dragon articulé japonais de la période Meiji, en métal, ivoire et perles
Contrairement à leurs homologues européens, les dragons asiatiques, bien qu'associés aux forces de la nature, sont dangereux mais pas vraiment hostiles. Ils ne montrent pas le caractère souvent violent des dragons occidentaux. Ils diffèrent aussi de par leur apparence : ils sont plus fins et aériens et ne possèdent pas spécialement d'ailes. On retrouve une représentation fort semblable du dragon notamment en Chine, au Japon, en Corée et au Viêt Nam. Ses caractéristiques physiques et symboliques ne varient que de façon minime entre ces civilisations : esprits associés au climat, ils sont puissants et vénérés. On les associe régulièrement au pouvoir en place.
Amérique[modifier | modifier le code]
La mythologie amérindienne ne semble pas faire part de légendes concernant les dragons au sens où nous les concevons. Dans la croyance des Aztèques le serpent bénéficiait d'un statut important de par, entre autres, sa capacité à muer. On retrouve la racine coatl (serpent en nahuatl) dans le nom de plusieurs divinités : Cihuacóatl (femme serpent) ou Coatlicue (la dame aux serpents) mais également Quetzalcóatl (serpent à plumes, aussi présent dans la mythologie maya par exemple, sous le nom de Kukulkan) ou Mixcoatl (serpent de nuages) dans lesquels se remarque un caractère beaucoup plus aérien par les qualificatifs employés.
Analyse cryptozoologique du dragon[modifier | modifier le code]
Article détaillé : dracologie.
Dans un cadre cryptozoologique, plusieurs théories ont été émises, tentant d'expliquer les particularités morpho-physiologiques des dragons tel que décrit dans la littérature, en fonction des savoirs scientifiques actuels, et éventuellement d'en prouver l'existence. Elles ne sont toutefois que supposées, ne reposant sur aucune recherche de preuves réelles comme c'est le cas pour l'existence d'autres cryptides tel que le Yéti. Ces hypothèses sont souvent regroupées sous le terme de dracologie ou dragonologie.
Certaines questions sont récurrentes dans ce genre de projets, telles que :
Si les dragons existaient, comment pourraient-ils cracher du feu ?
Auraient ils 4 ou 6 membres? Quelle serait l'ontogenèse des ailes ?
Quelle affiliation existe-t-il entre les différentes formes de dragons visibles dans les différents folklores ? Quelle est leur phylogenèse 15?
Dragons dans les œuvres modernes[modifier | modifier le code]
Le dragon a été repris dans la littérature moderne et le cinéma, ainsi que dans les jeux de rôle (essentiellement ceux d'inspiration médiévale-fantastique).
Dans la littérature[modifier | modifier le code]
La littérature fantastique donne souvent une part importante aux dragons. Le plus souvent l'image qui en ressort est en adéquation avec celle donnée par les mythes et le folklore européen. En ce sens les histoires modernes le représentent comme extrêmement intelligent, doué de parole et parfois associé à la magie. Le sang du dragon possède également des propriétés magiques comme dans l'opéra Siegfried, celui-ci devient capable de comprendre les oiseaux de la forêt. Il est généralement le gardien d'un trésor caché dans une citadelle ou une grotte (voire d'une princesse dans les contes).
Cependant avec l'engouement du public pour les mangas et la culture asiatique, les dragons orientaux ont tendance à entrer dans l'imaginaire collectif occidental. Par exemple le roman de l'écrivain allemand Michael Ende, L'Histoire sans fin, adapté en film par la suite, étonna les lecteurs occidentaux en montrant un sage dragon dénué d'ailes et possédant une gueule de lion dans le livre, et de chien dans le film.
Univers de J. R. R. Tolkien[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Dragon (Terre du Milieu).
Dans l'univers inventé par J. R. R. Tolkien, les dragons sont des créatures maléfiques nées des œuvres de Morgoth au cours du Premier Âge en Angband. Le premier d'entre eux, surnommé le « Père des Dragons » s'appelle Glaurung. Ils sont parfois appelés vers, car les premiers dragons étaient aptères (sans ailes) et se déplaçaient en rampant (par exemple, Glaurung laisse une traînée de cendres derrière lui) ; le mot est resté pour décrire les dragons, même ailés - lesquels ne sont apparus que lors de la guerre de la Grande Colère, à la fin du Premier Âge.
L'antagoniste principal du roman Le Hobbit est le dragon Smaug, qui a spolié les nains de leur royaume sous la Montagne Solitaire et a volé leur trésor.
Les dragons de Tolkien allient une avarice prodigieuse à une grande ruse. Ils aiment à amasser des richesses pour s'en faire un lit et dormir dessus, tel Glaurung à Nargothrond ou Smaug en Erebor.
Le dragon chinois est une créature composite caractérisée par un corps serpentin et une féroce gueule barbue. Les détails de sa morphologie varient selon les sources et les époques.
Selon le philosophe Wang Fu (78-163), vivant sous la dynastie Han, il emprunte des traits à pas moins de neuf animaux : Il a une tête de chameau, des yeux de démon, des oreilles de bovidé, les bois d’un cervidé, un cou de serpent. De plus, ses pattes de tigre se terminent par des serres d’aigle. Son ventre est celui d'un mollusque et le reste de son corps est couvert de 117 écailles de carpe, dont 81 sont mâles (yáng, 阳 / 陽, yáng) et 36 femelles (yin, 阴 / 陰, yīn).
On compare sa voix au son que l'on produirait en tambourinant sur des casseroles de cuivre.
Le dragon chinois n'a ordinairement pas d'ailes, ce qui ne l'empêche pas de voler, grâce à la crête surplombant son crâne (chi’ih-muh ou Poh-Shan, 破掸, pòdǎn).
Mais sa principale source de pouvoir réside dans une grosse perle (en réalité une boule de cristal)[réf. nécessaire] qu'il cache sous les replis de son menton ou dans sa gorge. Cette perle est souvent synonyme de bonheur, d'abondance, de sagesse ou de connaissance pour celui qui la possède.
Contrairement à son cousin occidental, le dragon chinois ne ressemble pas à un dragon dès sa naissance. Il passera par divers stades de métamorphose qui s’étendent sur 3 000 ans.
L'œuf de dragon n'éclot qu'après 1 000 ans, donnant naissance à un serpent aquatique. Il acquiert, après 500 ans, une tête de carpe (jiao, 蛟, jiāo). La parenté entre dragons et carpes ne s'arrête pas là : selon la tradition, il existe dans le pays plusieurs chutes d'eau et cascades nommées Porte du dragon. Les carpes qui parviennent à remonter se changent en dragons.
Durant la suite de sa métamorphose, le dragon chinois conserve un corps anguiforme, mais celui-ci se couvre d'écailles, de longues moustaches sensorielles caractéristiques et une barbe se développe. Il développe aussi 4 courtes pattes terminée par des serres, ainsi qu'une queue allongée. Le dragon impérial possède cependant 5 doigts à chaque patte. À ce stade, le dragon s'appelle jiao-long (ou kiao-lung, 蛟龙 / 蛟龍, jiāolóng), ou simplement long (ou lung, 龙 / 龍, lóng).
Il n'arrivera en effet à percevoir les sons que 5 siècles plus tard, lorsque ses cornes en bois de cerf se développent, lui permettant d'entendre. Cette forme est la plus commune dans les représentations traditionnelles du dragon. Elle se nomme jiao-long (ou kioh-lung, 腳龍).
Il atteint finalement l'âge adulte après un autre millénaire, obtenant de facto une paire d'ailes ramifiées. Il devient à ce moment le ying-long (ou ying-lung, 应龍)1,2,3,4,5,6.
On imagine aujourd'hui aussi des dragons chinois, tout comme d'autres dragons orientaux, possédant une longue crinière dorsale, un ventre de serpent, cinq, quatre ou trois doigts griffus, des cornes à la place des bois, etc...
Le nombre de dragons du panthéon chinois est particulièrement important. Ils peuvent être messagers des dieux, guides des humains, gardiens des richesses de la terre, ou maitres des éléments. Néanmoins certains types se détachent de par leur importance :
Tian-long (ou t’ien-lung, 天龍, littéralement « le dragon du ciel »), le dragon céleste. C'est le gardien des demeures divines et le protecteur des cieux. Il porte parfois les palais des dieux directement sur son dos, les maintenant en l'air. Il symbolise l'élévation vers un état supérieur.
Shen-long (ou shen-lung, 神龍, littéralement le « dragon spirituel »). Ce dragon ailé aux écailles d'azur fait tomber la pluie en marchant sur les nuages, et fertilise de ce fait la terre. Cependant le vent et la pluie dont il est responsable peuvent aussi être source de catastrophes, raison pour laquelle on les craignait tout autant qu'on les vénérait. C'était aussi le symbole impérial. Seul l'empereur était autorisé à arborer le dragon à cinq griffes, entre autres sur ses vêtements de cérémonie.
Di-long (ou ti-lung, 地龍), le dragon terrestre. Il est le maitre des sources et des cours d’eau qu'il dirige à son gré. Il séjourne durant l'été dans le ciel et passe l'automne dans la mer.
Fu-zang long (ou fu-ts’ang-lung, 伏藏龍), le dragon gardien des trésors. C'est le protecteur des fabuleux trésors de pierres et de métaux précieux enfoui au sein de la terre, et interdits aux hommes.
Il existe d'autres dragons possédant une certaine renommée comme :
Huanglong (黃龍), dragon jaune ou cheval-dragon. C'est le messager divin qui émergea de la rivière Luo pour communiquer aux hommes, par l'intermédiaire de Fuxi, les huit trigrammes du système divinatoire connu sous le nom de Yi Jing.
Panlong (蟠龍). Ces dragons sont connus pour vivre dans les lacs de l'Est.
À la fin de sa vie, Huángdì, enfourcha un dragon pour se diriger vers l'Ouest avant d'être arrêté par l'un de ses ministres.
C'est grâce à un dragon que Yu le Grand put mettre au point les techniques d'irrigation et drainer les eaux surabondantes. Il monta vers le séjour céleste sur ce même dragon à sa mort.
Long wang (龍王) ou Roi Dragon.
Les dragons orientaux sont intimement liés au climat et à l'eau. Ils ont d'ailleurs tendance à vivre dans ou à proximité de grandes étendues d’eau : fleuves tumultueux, au fond des océans ou au cœur des gros nuages. Comme ses attributs, il était à la fois bénéfique et dangereux. La croyance dans les dragons est plus forte que celle dans les autres dieux, car le peuple les voit avec fréquence dans les nuages changeants. On dit en Chine que « quand les dragons entendent le tonnerre, ils se lèvent ; les nuages arrivent et, s’étant tous formés, les dragons montent et circulent ainsi dans le ciel ».
Dans la mythologie chinoise, comme dans d'autres, existe un mythe du déluge. Celui-ci est provoqué par Gonggong (ou Kong Kong), un monstre décrit comme un dragon noir7 ou parfois comme un serpent à tête humaine et aux cheveux rouges8.
Cette créature aurait renversé l'un des piliers du monde, d'un coup de corne, le mont Buzhou. Ceci aurait eu pour effet de faire basculer le ciel et la Terre et de provoquer le déluge. On retrouve dans le Huainan Zi l'histoire suivant :
« Jadis, Gong-Gong et Chuanxi se disputaient le trône ; dans sa fureur, Gong-Gong donna de la tête contre le mont Buzhou. Or, le mont Buzhou était l’un des piliers qui soutenaient le ciel. Il se brisa, et la corde qui retenait la terre se rompit de même. Le ciel fut plus au nord-ouest : le soleil, la lune et les étoiles se déplacèrent alors dans cette direction. La terre s’enfonça dans sa partie sud-est : les eaux se dirigèrent de ce côté-là. »
La déesse Nugua (Niu Gua, Nüwa, Nü Kua, ou encore Niu-koua), au corps de serpent ou de dragon mais au visage humain également combattit l'inondation et répara le Ciel (comme le fait parfois Yu le Grand dans d'autres mythes, voir infra).
Voici ce qu'en dit le Huainan Zi :
« Dans les temps très anciens, les piliers qui soutenaient le ciel aux quatre points cardinaux se rompirent et la terre se fissura. Le ciel ne couvrait plus entièrement la terre, et la terre ne portait plus entièrement le ciel. Le feu ne cessait de s’étendre ; les eaux débordaient de partout. Les fauves dévoraient les honnêtes gens, et les oiseaux de proie enlevaient vieillards et enfants. Ainsi Nüwa fit-elle fondre des pierres de cinq couleurs et avec la pâte qu’elle en obtint, elle répara le ciel azuré ; elle trancha les quatre pattes d’une grande tortue de mer pour en faire des piliers supportant le ciel aux quatre points cardinaux, terrassa un dragon noir qui tourmentait les chinois ; de plus, elle mit le feu à des roseaux et avec la cendre elle jugula les crues. La voûte céleste était restaurée et à nouveau supportée par quatre solides piliers, les eaux étaient domptées, la Chine apaisée, les bêtes nuisibles exterminées, et le peuple put enfin vivre en paix. »
Dans d'autres mythes, c'est par Yu le Grand que se fit l'endiguement du déluge ainsi que la création des canaux en Chine. Pour ce faire il se fit aider d'un dragon comme indiqué dans le Shi Yi Ji :
« Yu s’efforçait de creuser des canaux. Il canalisait les cours d’eau et aplanissait les collines. Ce faisant, il avait devant lui un dragon qui ouvrait la marche, et, derrière lui, une tortue noire qui portait sur son dos la terre magique. »
Les dragons font partie des mythes fondateurs de la civilisation chinoise, étant souvent à l'origine des dynasties. Le cycle des exploits de Yu montre par exemple comment cet empereur mythique organise son empire avec l'aide décisive d'un dragon ailé.
Drapeau de la Chine sous la dynastie Qing en 1889
Cette créature fut l'un des symboles utilisés par les empereurs de presque toutes les dynasties chinoises. Cette tradition fut suivie lorsque le dragon se répandit dans les contrées limitrophes. Tous les empereurs de Chine ont régné sous le signe du dragon, et ils étaient même considérés comme « Fils du Dragon » ayant reçu le « mandat du ciel ».
La « Perle du Dragon » désigne d'ailleurs la sagesse de l'empereur, la perfection de sa pensée et de ses ordres. Mao Zedong aurait dit un jour : « on ne discute pas la perle du dragon », signifiant de la sorte que la perfection ne peut être connue, ou simplement qu'il n'était pas souhaitable que sa pensée soit remise en cause.
Les vêtements de parade des empereurs, comme les murs de leurs palais, étaient abondamment décorés de dragons à 5 griffes, (les hauts dignitaires devant se contenter de dragons à 3 ou 4 griffes), et il n'était pas rare qu'un chef rebelle qu'on n'avait pu vaincre par la force reçoive une somptueuse robe brodée de dragons orientaux. À certaines époques, les vêtements ornés d'un dragon étaient un privilège impérial; en revêtir un sans autorisation expresse constituait une infraction punie de mort. Pendant la dernière période de la dynastie Qing, le dragon fut adopté comme emblème sur le drapeau national.
En Chine, le nombre neuf est considéré comme de bon auspices (« neuf » 九, jiǔ ressemblant à « ancien », « depuis un long moment » 久, jiǔ) et les dragons chinois y sont souvent associés. Par exemple, un dragon chinois est normalement décrit en termes de neuf attributs et a habituellement 117 écailles soit 81 (9x9) mâles et 36 (9x4) femelles. De même le nombre d'animaux dont sont issues les caractéristiques du dragon sont au nombre de neuf. On les appelle les Neuf fils du dragon 龙生九子, 龍生九子, lóngshēng jiǔzǐ).
Le Dragon représente aussi le cycle de la végétation. Il est figuré par l'hexagramme K'ien, principe du ciel et de la création, et dont les 6 traits sont six dragons attelés figurant les étapes de sa manifestation.
La première de ces manifestations est le « dragon invisible », à l'image de la semence enterrée, le pouvoir de la création non encore exprimée.
La deuxième est nommée « dragon des champs », à l'image du germe qui croît, mais n'est pas encore visible.
La troisième se nomme « dragon visible », et symbolise le germe apparaissant hors de terre.
La quatrième est le « dragon bondissant » : la plante croît et donne ses fruits.
La cinquième est dite « dragon volant », à l'image des graines et pollen qui essaiment.
La sixième enfin est le « dragon planant », c'est l'esprit qui ordonne le tout, le roi-dragon céleste
Le feng shui repose sur l'idée qu'il est essentiel d'organiser tout espace en fonction de règles précises, obéissant notamment aux quatre points cardinaux. Chacun était associé à une créature.
Un exemple est donné dans ce texte du Li ki « Les soldats en marche ont en avant l’Oiseau rouge, en arrière le Guerrier sombre ; à gauche le Dragon vert, à droite le Tigre blanc ». Le nord étant symbolisé par la tortue (le guerrier sombre) et le sud par l'oiseau vermillon, ces soldats doivent avoir le sud devant eux, tandis que le dragon, représentant l'est, doit être à leur gauche.
C'est l'orientation habituelle de toute autorité, y compris du souverain qui « règne face au sud ».
Ces quatre créatures se retrouvent dans la tombe de Takamatsu-zuka. Le mur est couvert d'un soleil dominant le dragon vert alors qu'à l'ouest on peut voir une lune surplombant le tigre. Le mur Nord porte le guerrier noir tandis que le sud est endommagé8,15,16.
Autres symboliques du dragon[modifier | modifier le code]
Le dragon en tant que tel recouvre de nombreux symboles :
L'immortalité, de par sa longévité exceptionnelle.
La persévérance et la réussite : à l'époque du frai de l'esturgeon du fleuve Jaune (ici assimilé à la carpe), la carpe remonte les rapides jusqu'à une chute nommée porte du dragon. Si elle réussit à la franchir, elle se transforme en dragon. Sa volonté à remonter le courant est symbole de persévérance. Elle est souvent utilisée pour représenter le succès de l'examen d'état : on la voit bondir entre les petits poissons représentant les candidats ayant échoué17.
Feu, force, suprématie : Dans l'art martial du dragon.
Le dragon coréen est dérivé de son pendant chinois. Comme lui il est associé à l'eau et à l'agriculture, amenant les nuages et la pluie. Par conséquent les dragons coréens habitent généralement les fleuves, les lacs, les océans ou même les profonds des hautes montagnes
Le dragon coréen possède certains traits caractéristiques comme la présence d'une longue barbe et l'absence d'ailes. Il est fort semblable en apparence aux dragons des mythologies chinoises et japonaises, découlant tous à l'origine du dragon chinois.
Occasionnellement le dragon est dépeint comme portant une orbe du nom de Yeo-ui-ju (여의주) dans l'une ou plusieurs de ses griffes. Ceux capables de manier le Yeo-ui-ju sont bénis et possèdent seuls les capacités d'omnipotence et de création. Ce sont ceux qui possèdent 4 doigts (et donc un pouce pour tenir l'orbe), assez sages et puissants pour utiliser les orbes.
Comme pour le dragon chinois, le nombre neuf est lié aux dragons coréens possédant 81 (9x9) écailles sur leur dos.
Mythologie
D'anciens textes mentionnent parfois des dragons sensibles capables de parole et de comprendre des émotions complexes comme la dévotion, la bienveillance et la gratitude. Une légende coréenne, en particulier, parle du grand roi Munmu qui, sur son lit de mort, souhaita devenir « un dragon de la mer de l'Est » afin de protéger la Corée.
Les mythes coréens expliquent que pour devenir un dragon, un serpent doit vivre un millier d'années. À ce moment une perle tombe du ciel que le serpent doit attraper dans sa bouche. S'il réussit il devient un dragon, s'il échoue il doit attendre 1000 autres années.
Le symbole du dragon fut utilisé intensivement dans la mythologie et l'art coréen. Au niveau politique, le dragon représente, comme dans d'autres empires asiatiques, l'empereur, lui-même associé à la pluie et l'agriculture. Il fut dès lors interdit à ceux utilisant le titre de « roi » (Wang) d'arborer des ornements en forme de dragon. On leur associait traditionnellement le Fenghuang
Il existe en Coréen une créature présentant des traits de parenté avec le dragon et portant le nom d'Imugi. Selon les uns il s'agit de créatures sans cornes ressemblant aux dragons, mais ne pouvant appartenir à cette espèce à cause d'une malédiction. Pour d'autres ce sont des proto-dragons qui doivent survivre 1000 ans avant de devenir des dragons accomplis. Cette légende serait à rapprocher de l'origine serpentine des dragons. Dans les deux cas ce sont des grandes et bienveillantes créatures à la forme de pythons vivant dans l'eau ou des grottes. Les apercevoir est synonyme de chance.
Dans un film coréen récent du nom de D-War, apparaissent deux Imoogi, l'un attrapant une orbe et se transformant en dragon. Cependant l'Imoogi qui y échoue est dépeint comme mauvais et tué par le dragon fraichement transformé.
La cocatrix coréenne porte le nom de gye-ryong (계룡), qui signifie littéralement poulet-dragon. On ne les représente pas souvent comme des dragons mais on les voit parfois comme des bêtes de bât tirant des chariots pour des figures légendes ou les parents de héros. Une telle légende concerne la découverte du royaume de Silla dont la princesse était supposée être née d'un œuf de cocatrice.
Le dragon japonais porte le nom de ryū ou tatsu (龍 ou 竜?). Bien qu'il se distingue des autres dragons orientaux par quelques traits physiques, sa symbolique et ses attributions sont semblables à ceux-ci.
Comme les autres dragons asiatiques, le dragon japonais est une créature serpentine apparentée au lóng chinois. Tout comme lui il est dépeint comme aptère, et possédant de courtes pattes griffues ainsi qu'une tête portant des cornes ou des bois. Mais le ryū se distingue généralement des autres dragons asiatiques du fait qu'il ne possède que 3 orteils contrairement au lóng ou au ryong.
Il est associé aux étendues d'eau, aux nuages ou au ciel. En premier lieu on les relie à la mer, le Japon entouré par l'océan étant moins enclin à la sécheresse que la Chine. Les dragons japonais ont tendance à être plus fins et à voler moins souvent que leurs pendants vietnamiens, coréens ou chinois, ce qui les fait davantage passer pour apparentés aux serpents.
Nombre de sanctuaires et d'autels en l'honneur des dragons peuvent encore être vus dans plusieurs régions de l'Extrême-Orient. Ils sont habituellement situés près des côtes et des berges de rivières, révélant l'étroite association entre dragons orientaux et eau. L'île du temple d'Itsukushima, dans la mer intérieure du Japon est devenue une halte célèbre pour les pèlerins qui y méditent et prient les dragons.
Les sculptures de dragons peuvent aussi être utilisées pour décorer l'extérieur des temples bouddhistes et taoïstes de Chine, Corée, Viêt Nam ou Japon. Ils représentent les obstacles humains de la vie qui doivent être traversés avant d'atteindre l'illumination.
La danse du dragon doré (Kinryū-no-Mai) se tient chaque printemps au temple de Sensō-ji, à Asakusa. Le dragon est élevé du sol du Sensō-ji et parade dans le temple. Les gens jettent de l'argent à travers la grille et touchent le dragon censé porter chance. Le dragon est ensuite porté hors de l'enceinte du temple et effectue une danse devant la foule. Ce festival commémore la découverte en 628 du Kannon en or du temple, qui représente la déesse de la pitié, par deux frères qui pêchaient dans la rivière Sumida. La légende raconte que cette découverte fit voler les dragons dorés dans le ciel. La danse est réalisée en commémoration de cela et pour apporter bonne fortune et prospérité.
Dans la mythologie japonaise, la première créature semblable à un dragon fut Yamata-no-Orochi, un énorme serpent mangeur de jeunes femmes, possédant 8 têtes et 8 queues. Il fut vaincu par Susanoo après que le kami l'eut rendu saoul grâce à du saké.
Les dragons du folklore japonais plus tardif furent plus inoffensifs, peut-être à cause de l'influence de la culture chinoise. Ils apparaissent dans de célèbres contes comme « Monseigneur sac de riz », dans lequel le héros doit tuer un mille-pattes géant qui dévore les enfants du roi dragon du lac Biwa.
Dans le conte de Urashima Tarō, le personnage principal sauve une tortue qui apparaît être la fille de Ryūjin, le roi dragon de l'océan.
Au Viêt Nam, le dragon (rồng ou long) est la figure sacrée la plus importante. Comme les autres dragons asiatiques il fut fortement influencé par le dragon chinois. Selon le mythe de la création en vigueur au Viêt Nam, tous les vietnamiens sont les descendants d'un dragon et d'une nymphe des montagnes.
Comme en Chine, le dragon apporte la pluie, essentielle pour l'agriculture18. Il représente aussi l'empereur18, la puissance de la nation et est le symbole du yang, principe de vie et de croissance.
Le petit-fils de la 5e génération de Shennong, Lạc Long Quân, dragon roi de la mer de Đông, épousa une fée, Âu Cơ, fille du roi Đế Lai. Âu Cơ pondit 100 œufs desquels éclorent 100 fils. Le premier né devint le roi du Lạc Việt, la première dynastie du Viêt Nam, se proclamant lui-même Empereur Hùng Vương Premier (qui fut ensuite suivi par Hùng Vương le second, Hùng Vương le troisième et ainsi de suite à travers 18 règnes). Cette histoire est à l'origine du proverbe vietnamien : « Con Rồng, cháu Tiên » (« Fils du dragon, petits-fils de fée »).
Le dragon vietnamien est une chimère d'un crocodile, un serpent, un lézard et un oiseau. Historiquement les premiers dragons vietnamiens était des crocodiles, vénérés par les populations vivant aux abords des rivières, sous le nom de Giao Long. Dans la culture Dong Son, des tambours et des récipients rituels présentent un bestiaire fantastique au sein duquel le dragon n’a pas encore véritablement trouvé la place qu'il aura plus tard18
Il existe quelques dragons trouvés sur des objets lors de fouilles archéologiques :
Le dragon-crocodile : dragons avec une tête de crocodile et un corps de serpent.
Le dragon-chat trouvé sur un morceau de terre cuite vernie excavé à Bac Ninh possédait certains caractères de la période Đại Việt : il possède une tête courte qui n'est pas celle d'un crocodile, un long cou, des ailes et des dorsales filiformes et ces moustaches et sa fourrure se retrouvent dans l'image du dragon de Dai Viet.
Lors de la deuxième domination chinoise, sous la Dynastie Han, des riches mobiliers funéraires (mis au jour dans les tombes du nord du Vietnam, dans la province du Thanh Hoa) montrent l’émergence de l’iconographie du dragon.
Un petit dragon a été trouvé sur des briques de cette période, à Cổ Loa, il possède un corps de félin et une dorsale de poisson.
La dynastie Lý pose les bases de la culture féodale vietnamienne. Le bouddhisme se répand et Van Mieu, la première université féodale, ouvre ses portes. Avec l’indépendance vis-à-vis de la Chine, l’image du dragon sous les formes les plus variées18. Le mince dragon qui découle de cette période représente le roi et est le dragon de la littérature. On le retrouve dans des éléments de décor architectural, des chefs-d’œuvre de céramique, divers objets somptuaires de bronze 18.
Les corps parfaitement arrondis de ces dragons forment de longues courbes sinueuses, s'effilant graduellement vers la queue. Le corps est divisé en 12 sections symbolisant les 12 mois de l'année. Son dos est orné de façon ininterrompue de petites nageoires régulières. La tête, redressée, reste dans les mêmes proportions que le corps. Elle possède une longue crinière, une barbe, des yeux proéminents, une moustache pointant vers l'avant, mais pas de cornes. Les jambes sont petites et fines et habituellement terminées par 3 griffes. La mâchoire est grande ouverte avec une longue et fine langue. À l'intérieur se trouve toujours un châu (joyaux), symbole d'humanité, de noblesse et de savoir. Ces dragons sont capables de changer le climat et sont responsables des récoltes.
Le dragon de la dynastie Trần est semblable à celui de la dynastie Lý mais devient plus intrépide. Il gagne de nouveaux détails : des bras et des cornes. Sa moustache est plus courte, son corps courbe est plus gros et petit au niveau de la queue. Il existe plusieurs sortes de queues (droite et pointue, en spirale) tout comme plusieurs types d'écailles (une demi fleur régulière, une écaille légèrement courbe).
Ce dragon symbolise les arts martiaux, les rois de cette dynastie étant des descendants d'un commandant Mandarin. À cette époque les vietnamiens ont à combattre les envahisseurs mongols.
Durant cette période, du fait de l'expansion du confucianisme, le dragon vietnamien est davantage influencé par le dragon chinois. Contrairement à ceux des dynasties précédentes, les dragons de cette époque ne sont pas seulement représentés dans des positions sinueuses entre des nuages. Leur corps ne se courbe plus qu'en deux sections. Ils étaient majestueux, avec des têtes de lions. Un large nez remplace leur moustache. Leurs pieds possèdent 5 griffes acérées.
De 1802 à 1883, durant le début de la dynastie Nguyen, le dragon est représenté avec une queue en spirale et une longue nageoire. Sa tête et ses yeux sont larges. Il possède les cornes d'un cerf, un nez de lion, des canines développées, des écailles régulières et une moustache courbée. Les dragons représentant le roi possèdent 5 griffes, les autres 4. Il est personnifié par exemple dans l'image de la mère avec ses enfants.
De 1883 à 1945, l'image du dragon dégénère et devient peu raffiné, perdant sa majestuosité. Ce phénomène est associé au déclin dans l'art de la dernière dynastie vietnamienne.
some doc taken on Wikipedia.
The dragon is a legendary creature represented as a kind of gigantic reptile, wings and legs armed with claws. In many mythologies worldwide, there are reptilian creatures with more or less similar characteristics, designated as dragons.
From its reptilian appearance, the dragon is closely linked to the land. However it is detached from the earthly world in its ability to fly, which distinguishes the crawling, like snakes (usually evil) that is found worldwide (naga, asp ...) 3. They had opposed, however, to air creatures, physically or symbolically in Egypt, Horus falcon god son of Osiris opponent of Apophis the serpent, Asia, Garuda eagle fighting giant snakes naga ...
His performances, however, vary greatly depending on civilizations. Symbol of life and power in China, Indonesia protector, protector of treasures in ancient Greece or evil and abductor of princesses in medieval Europe.
A main distinction is made between the Western dragons and oriental dragons like ryuu (竜) Japanese or lóng (龍 trad. 龙 simpl.) Chinese.
It is difficult to determine geographical or historical origin dragons. Their appearance seems to date of the earliest civilizations, perhaps even the Upper Paleolithic. By applying statistical tools to various types of dragons around the world 4, and various stories recounting the fight against monstre5 Julien d'Huy has indeed been able to show the existence of a very similar phylogenetic signal for the dragons and combat stories both sets organizing into a geographical progression suggesting an African origin of the pattern. Party of Africa, the pattern would then reached Southeast Asia, before spreading to Australia and America and, in a last wave to the Paleolithic Europe. The proto-dragon, as statistically been rebuilt, was part serpent; he kept the sources and other water sources, could fly and appeared when the rain and the sun intertwine. He had scales and horns, and a human hair. He opposed lightning and thunder. Finally, it could cause flooding and tornadoes. It is interesting to note that this set of features is still found in mythologies - and the rock art, some very old - entier6 the world, suggesting that this reconstruction would be at least partially true.
The oldest known traces of representations of the dragon back on them to Mongolia to Néolithique7, and in the fourth millennium BC. AD, in a tomb Neolithic Xishuipo, archaeological site in Henan Province, China: formed shells, shape stands out clearly from the sides of the deceased. The discovery of this tomb dates back to 19808. Another representation, 2500 years old, made of colored bricks, was discovered on the walls of the Ishtar Gate, one of the monumental gates of Babylon.
This is an imaginary religious figure, as are the sphinxes, sirens or other mythical creature. They rely more on existing animal species, the hybrid man to his fancy, as the discovery of a gigantic skeleton (it is also described as "a fantastic animal [...] with claws lions, wings and a serpent's tail "in the Larousse9). Thus we find monsters to similar forms, yet different, in almost all ancient cultures, and these myths are subsequently "contaminated" each other, to approach the current figure, now universal.
Dinosaurs [change | modify the code]
A dinosaur (Deinonychus)
An affiliation with large extinct reptiles in the Cretaceous is controversée3. Of course we must exclude the fact that the first men have rubbed shoulders with the non-avian dinosaurs (as is sometimes depicted in fiction), tens of millions of years between them.
The assumption that the founders of the first civilizations have found dinosaur bones is also debated. It is indeed rare to find the fossils in the open air, released by erosion. So it does not explain the universality of myth. However, cases are attested: for example, discovered Wucheng bones are assigned to a dragon by historian Chang Qu, around 300 BC. J. C.10,11.
Reptiles [change | modify the code]
Large reptiles, especially crocodiles, could have significantly contributed to the universality of myth. Indeed, it happened that the Nile crocodile, whose range was much more important in ancient times, reaches the north shore of the Méditerranée11.
The Komodo Dragon and cousins as Megalania prisca (off but that probably rubbed humans) may also have inspired legends of dragons.
Proteas [change | modify the code]
In The Glory of the Duchy of Carniola (Die Ehre dess Hertzogthums Crain), Janez Vajkard Valvasor described the myths and legends Slovenian doing Proteus anguinus a baby dragon. Indeed, during floods, cave-dwelling animal that is expelled from the cave where he lives. Local people concluded that in large dragons live under the Earth's crust and that this little animal is larve12.
Western Dragons [change | modify the code]
Main article: European Dragon.
Saint George and the Dragon by Raphael.
In the Western tradition (Greek mythology, Celtic and Nordic), it is a reptilian creature winged and blowing fire, as many heroes or gods will fight to establish order in the world. It is above all creatures related to land and fire, symbol of the power of natural forces. They join these features ancient creatures chthonic to the shape of snake of Indo-European mythology: Apollo fighting Python13, Krishna Kaliya14 rivaled, struggled against Apophis Ra ...
They will hold later this wildness to more material ends mostly related to monitoring something. This feature is included in the very name of the dragon: the origin of the Greek word Drakon (δράκων) drakeîn drift (δρακεῖν), the aorist verb derkomai (δέρκομαι) means "see, look a piercing look."
Christianity is the dragon the symbol of evil, the Beast of the Apocalypse, the incarnation of Satan and paganism. The Apocalypse of John describes the battle against the Dragon Messiah. The Golden Legend, stories of saints sauroctones evoke many saints, martyrs and archangels triumphant dragon who is the embodiment of evil.
Asian dragons [change | modify the code]
Main article: Eastern Dragon.
Japanese Dragon articulated the Meiji period, metal, ivory and pearl
Unlike their European counterparts, Asian dragons, although associates to the forces of nature, are dangerous but not really hostile. They do not show the often violent western dragons. They also differ in their appearance: they are thinner and air and does not specifically have wings. We find a very similar representation of the dragon including China, Japan, Korea and Vietnam. Its physical and symbolic characteristics vary only marginally between these civilizations spirits associated with the climate, they are powerful and revered. It regularly combines the power.
America [change | modify the code]
Aboriginal mythology does not seem to share legends about dragons in the sense that we understand them. In the belief of the Aztecs the snake enjoyed an important status by, among others, its ability to mutate. We find the coatl root (snake in Nahuatl) in the name of several deities Cihuacóatl (snake woman) or Coatlicue (the lady with snakes) but also Quetzalcoatl (feathered serpent, also present in the Maya mythology for example, under the name Kukulkan) or Mixcoatl (cloud serpent) in which stands out a lot more air character by qualifying employees.
Cryptozoological analysis of the dragon [change | modify the code]
Main article: dracologie.
In Cryptozoological framework, several theories have been issued, attempting to explain the morpho-physiological characteristics of dragons as described in the literature, based on current scientific knowledge, and possibly prove its existence. They are however only assumed, not based on any real evidence of research as is the case for the existence of other cryptids such as Bigfoot. These assumptions are often grouped under the term dracologie or dragonologie.
Some questions are recurrent in this type of projects, such as:
If dragons existed, how could they breathe fire?
They have 4 or 6 members? What would be the ontogeny of the wings?
What does affiliation exists between different forms of visible dragons in various folklores? What is their phylogeny 15?
Dragons in modern works [edit | modify the code]
The dragon was taken in modern literature and film, as well as role playing (essentially medieval fantasy inspiration).
In the literature [change | modify the code]
Fantasy literature often gives an important part in dragons. Most often the picture that emerges is consistent with that given by the European myths and folklore. In this sense the modern stories represent him as extremely intelligent, gifted with speech and sometimes associated with magic. The dragon's blood also has magical properties as in the opera Siegfried, it becomes able to understand the birds of the forest. It is generally the guardian of a treasure hidden in a citadel or a cave (or a princess in fairy tales).
However, with the public's enthusiasm for manga and Asian culture, oriental dragons tend to enter the Western collective imagination. For example the novel by the German writer Michael Ende, The Neverending Story, adapted into a movie later, astonished Western readers by showing a wise dragon wings and devoid of possessing a lion in the book, and dog in the film.
Universe of J. R. R. Tolkien [change | modify the code]
Main article: Dragon (Middle-earth).
In the world invented by J. R. R. Tolkien, dragons are evil creatures born of the works of Morgoth during the First Age in Angband. The first of them, dubbed the "Father of Dragons" is called Glaurung. They are sometimes referred to as the first dragons were wingless (without wings) and moved by crawling (eg Glaurung leaves a trail of ashes behind him); the word remained to describe dragons, winged same - which appeared only in the War of Wrath at the end of the First Age.
The main antagonist of the novel The Hobbit is the dragon Smaug, who rifled the dwarves of their kingdom under the Lonely Mountain and stole their treasure.
Dragons Tolkien combine prodigious avarice with great cunning. They like to amass wealth to make a bed and sleep on it, as Glaurung to Nargothrond or Smaug in Erebor.
The Chinese dragon is a composite creature characterized by a coil body and a fierce bearded face. The details of its morphology vary according to sources and eras.
According to the philosopher Wang Fu (78-163), living in the Han Dynasty, it borrows features no fewer than nine animals: It has a camel head, demon eyes, bovine ears, the antlers of a deer, a snake's neck. Moreover, his tiger paws end in eagle talons. His belly is of a mollusk and the rest of his body is covered with 117 carp scales of which 81 are males (yáng, 阳 / 陽, yáng) and 36 female (yin, 阴 / 陰, yīn).
Comparing his voice to the sound you produce by drumming on copper pans.
The Chinese dragon is usually no wings, which did not prevent him from flying through the ridge overlooking his skull (chi'ih-muh or Poh-Shan, 破 掸, pòdǎn).
But its main source of power lies in a large pearl (actually a crystal ball) [ref. required] he hides under the folds of his chin and down her throat. This pearl is often synonymous with happiness, abundance, wisdom or knowledge to its possessor.
Unlike its western cousin, the Chinese dragon is not like a dragon from birth. It will go through various stages of metamorphosis that span 3000 years.
The dragon egg will hatch after 1,000 years, giving rise to a water snake. It acquires, after 500 years, a carp head (jiao, 蛟, jiāo). The relationship between dragons and carp do not stop there: according to tradition, there is in the country several waterfalls and cascades named Dragon Gate. Carp that manage to go change into dragons.
During Following metamorphosis, the Chinese dragon retains anguiforme body, but it is covered with scales, long whiskers sensory characteristics and a beard grows. It is also developing four short legs ending in greenhouses, and a long tail. The imperial dragon however has 5 toes on each foot. At this point, the dragon is called jiao-long (or chiao-lung, 蛟龙 / 蛟龍, Jiaolong), or simply long (or lung, 龙 / 龍, lóng).
It happens indeed to perceive sounds as 5 centuries later, when his antler horns grow, allowing him to hear. This form is most common in traditional representations of the dragon. It is called jiao-long (or Kioh-lung, 腳 龍).
He finally reached adulthood after another millennium facto getting a pair of branched wings. He became at that time the ying-long (or ying-lung, 应 龍) 1,2,3,4,5,6.
Also today imagine Chinese dragons, like other Oriental dragons, with long dorsal mane, a snake's belly, five, four or three clawed fingers, horns instead of wood, etc ...
The number of dragons Chinese pantheon is particularly important. They can be messengers of the gods, human guides, guardians of the riches of the earth, or masters of the elements. However certain types stand out because of their importance:
Tian-long (or t'ien-lung, 天龍, literally "dragon of the sky"), the Celestial Dragon. It is the guardian of the divine abodes and protector of heaven. He sometimes wears the palaces of the gods directly on his back, holding them in the air. It symbolizes the elevation to a higher state.
Shen-long (or shen-lung, 神龍, literally "spiritual dragon"). This winged dragon with Azure scales made it rain by walking on clouds, and fertilizes thereby the earth. However, the wind and rain which he is responsible can also be a source of disaster, which is why it was feared that the equally venerated. It was also the imperial symbol. Only the emperor was allowed to wear the five-clawed dragon, including its vestments.
Di-long (or ti-lung, 地 龍), the terrestrial dragon. He is the master of springs and rivers that runs at will. He spent the summer in the sky and passes fall into the sea.
Zang Fu-long (or fu-Ts'ang-lung, 伏藏 龍), the dragon guardian of treasures. This is the protector of the fabulous treasures of stones and precious metals buried in the earth, and forbidden to men.
There are other dragons with a certain fame as:
Huanglong (黃龍) or yellow dragon horse dragon. It is the divine messenger who emerged from the River Luo to communicate to men, through Fuxi, the eight trigrams of divination system known as the Yi Jing.
Panlong (蟠龍). These dragons are known to live in the lakes of the East.
At the end of his life, Huangdi, straddled a dragon to head west before being stopped by one of its ministers.
It is thanks to a dragon that Yu the Great was able to develop the irrigation and drainage overabundant water. He ascended to the heavenly stay on the same dragon to his death.
Long wang (龍王) or Dragon King.
Eastern dragons are intimately linked to climate and water. They also tend to live in or near large bodies of water: turbulent rivers, the ocean floor or in the heart of big clouds. As his attributes, he was both beneficial and dangerous. The belief in dragons is stronger than that in other gods, because the people see them frequently in the changing clouds. China said that "when the dragons hear thunder, they rise; clouds arrive and, having trained all the dragons and go up and circulate in the sky. "
In Chinese mythology, as in others, is a myth of the flood. This is caused by Gonggong (or Kong Kong), a monster described as a dragon black7 or sometimes like a snake with a human head and rouges8 hair.
This creature would have overturned one of the pillars of the world, a blow horn, Mount Buzhou. This would have the effect of tilting the heaven and the earth and cause the flood. Found in the Huainan Zi the following story:
"Formerly, Gong-Gong and Chuanxi disputed the throne; in wrath, Gong-Gong gave head against Mount Buzhou. But Mount Buzhou was one of the pillars that supported the sky. It broke, and the rope that held the earth broke the same. The sky was more northwest, the sun, the moon and the stars then moved in that direction. The earth sank into the southeast part the waters headed in that direction. "
The goddess Nugua (Gua Niu, Nüwa, Nü Kua, or Niu-kua), the snake body or dragon but the human face also fought the flood and repaired Heaven (as is sometimes done in Yu the Great of other myths, see below).
Here is what the Huainan Zi:
"In ancient times, the pillars that supported the sky the four cardinal points were broken and cracked earth. The sky no longer fully covered the earth, and the earth was no longer entirely the sky. The fire kept spreading; Water overflowing from everywhere. The beasts devouring the decent people, and birds of prey were removing old people and children. Thus Nüwa she melted stones of five colors and with dough that she got it repaired the azure sky; she cut the four legs of a great sea turtle to make the pillars supporting the sky at the four cardinal points, felled a black dragon that plagued the Chinese; moreover, it set fire to the reeds and ash it Jugula floods. The sky was restored and again supported by four solid pillars, the waters were tamed, China subsided, the vermin exterminated, and the people could finally live in peace. "
In other myths is that by Yu the Great became the containment of the flood and the creation of channels in China. To this had to be helped a dragon as described in Shi Yi Ji:
"Yu tried to dig canals. He channeled rivers and smoothed the hills. In doing so, he had before him a dragon who led the march, and behind him, a black turtle who carried on his back the magical land. "
Dragons are part of the founding myths of Chinese civilization, is often the cause of dynasties. The cycle of Yu exploits example shows how this mythical Emperor organizes his empire with the decisive help of a winged dragon.
Flag of China in the Qing Dynasty in 1889
This creature was a symbol used by the emperors of almost all Chinese dynasties. This tradition was followed when the dragon spread in neighboring countries. All Chinese emperors reigned under the sign of the dragon, and they were even considered "Son of the Dragon" which received the "mandate of heaven."
The "Pearl of the Dragon" also refers to the wisdom of the emperor, the perfection of his thought and his orders. Mao Zedong had said: "we do not discuss the dragon pearl", meaning the kind that perfection can not be known, or simply that it was undesirable that his thought is questioned.
The parade of clothes emperors, like the walls of their palaces were abundantly decorated with dragons 5 claws (the dignitaries to be content with dragons 3 or 4 claws), and it was not unusual that a head rebel who could not be overcome by force receives a sumptuous dress embroidered Oriental dragons. At times, the clothes decorated with a dragon were an imperial privilege; clothe one without permission constituted an offense punishable by death. During the last period of the Qing Dynasty, the dragon was adopted as the emblem on the national flag.
In China, the number nine is considered good auspices ( "nine" 九, jiǔ like "old", "in a long time" 久, jiǔ) and Chinese dragons are often associated. For example, a Chinese dragon is normally described in terms of nine attributes and usually has 117 scales or 81 (9x9) males and 36 (9x4) females. Similarly the number of animals from which the characteristics of the dragon are nine in number. They are called the son of Nine Dragon 龙 生 九 子, 龍 生 九 子, Longsheng jiǔzǐ).
The Dragon also represents the cycle of vegetation. It is represented by the hexagram Ch'ien, heaven and principle of creation, and whose features are six 6 yoked dragons appearing stages of its manifestation.
The first of these events is the "invisible dragon" in the image of the buried seed, the power of creation not yet expressed.
The second is called "dragon of the field", like the seed that grows, but is not yet visible.
The third is called "visible dragon" and symbolizes the germ appearing out of the ground.
The fourth is the "leaping dragon": the plant grows and bears fruit.
The fifth is called "flying dragon", like seeds and pollen swarming.
The sixth is finally the "dragon hovering" is the spirit that directs the whole, the celestial dragon king
Feng shui is based on the idea that it is essential to organize any space according to precise rules, including obedient to the four cardinal points. Each was associated with a creature.
An example is given in the text of Li ki "Soldiers were running ahead of Red Bird, behind the dark Warrior; left Green Dragon, White Tiger right ". The north is symbolized by the turtle (the dark warrior) and the south by the vermilion bird, those soldiers must have the south in front of them, while the dragon, representing the East, should be on their left.
This is the usual orientation of all authority, including that of the sovereign "reign facing south."
These four creatures are found in the tomb of Takamatsu-zuka. The wall is covered with a sun overlooking the green dragon while in the west you can see a moon overlooking the tiger. The north wall warrior wears black while the south is endommagé8,15,16.
Other symbolic dragon [change | modify the code]
The dragon itself covers many symbols:
Immortality, by its durability.
Perseverance and Success: at the time of spawning sturgeon Yellow River (here likened to carp), carp back to the fast falling named Dragon Gate. If she manages to cross it, it turns into a dragon. His willingness to go against the current symbolizes perseverance. It is often used to represent the success of the state exam: it is seen jumping between small fish representing candidates échoué17.
Fire, strength, supremacy: In the martial art of dragon.
The Korean dragon is derived from its Chinese counterpart. As it is associated with water and agriculture, bringing clouds and rain. Therefore Korean dragons generally live rivers, lakes, oceans or even deep high mountains
The Korean dragon has certain characteristics such as the presence of a long beard and no wings. It is very similar in appearance to dragons Chinese and Japanese mythologies, all resulting in the origin of Chinese dragon.
Occasionally the dragon is depicted as wearing a orb named Yeo-ui-ju (여의주) in one or more of its claws. Those able to handle the Yeo-ui-ju are blessed and possess only the omnipotence and creative capacities. It is those who have 4 fingers (and thus a thumb to hold the orb), wise enough and powerful to use orbs.
As for the Chinese dragon, the new number is related to Korean dragons with 81 (9x9) scales on their backs.
Mythology
Ancient texts sometimes mention sensitive dragons able to speak and understand complex emotions such as devotion, kindness and gratitude. A Korean legend, in particular, speaks of the great King Munmu that, on his deathbed, wished to become a "dragon of the East Sea" to protect Korea.
Korean myths explain that to become a dragon, a snake should live a thousand years. At that time a gem falling from the sky that the snake should catch it in his mouth. If he succeeds he becomes a dragon, if he fails he must wait another 1,000 years.
The symbol of the dragon was used extensively in mythology and Korean art. At the political level, the dragon represents, as in other Asian empires, the emperor himself associated with rain and agriculture. It was therefore prohibited to those using the title of "king" (Wang) to wear the dragon-shaped ornaments. Traditionally associated them Fenghuang
There is a Korean creature with traits of kinship with the dragon and bearing the name of Imugi. According to some it is hornless creatures resembling dragons, but may belong to this species because of a curse. For others they are proto-dragons have to survive 1000 years before becoming accomplished dragons. This legend would be closer to the original serpentine dragons. In both cases these are large and benevolent creatures in the form of pythons that live in water or caves. The spot stands for luck.
In the recent Korean film D-War name appear Imoogi two, one grabbing an orb and turning into dragon. However the Imoogi who fails is portrayed as evil and killed by the freshly turned dragon.
Korean Cockatrice is called gye-ryong (계룡), which literally means chicken-dragon. They are not often represented as dragons but are sometimes seen as pack animals pulling carts for legends figures or heroes of parents. Such a legend on the discovery of the Silla Kingdom that the princess was supposed to be born from an egg of cocatrice.
The Japanese dragon is named Ryu or tatsu (龍 or 竜?). Although it differs from other oriental dragons by some physical features, its symbolism and its functions are similar to those.
Like other Asian dragons, Japanese dragon is a serpentine creature akin to the Chinese lóng. Like him he is depicted as wingless, and with short claws and a head with horns or antlers. But Ryu generally differs from other Asian tigers because it has only 3 toes unlike lóng or ryong.
It is associated with bodies of water, or the clouds in heaven. First it connects to the sea, Japan is surrounded by ocean less prone to drought than China. Japanese dragons tend to be thinner and fly less frequently than their Vietnamese counterparts, Korean or Chinese, making them more to spend related to snakes.
Number of shrines and altars in honor of the dragons can still be seen in parts of the Far East. They are usually located near the coast and river banks, revealing the close association between oriental dragons and water. The island of Itsukushima temple in Japan's Inland Sea has become a famous stopover for pilgrims who meditate and pray there dragons.
Dragons sculptures can also be used to decorate the outside of Buddhist and Taoist temples in China, Korea, Vietnam and Japan. They represent human life obstacles that must be traversed before reaching enlightenment.
The dance of the golden dragon (Kinryu-no-May) is held each spring at the temple of Senso-ji in Asakusa. The dragon rose from the ground and from Senso-ji temple in the parade. People throw money through the grid and touch the dragon believed to bring good luck. The dragon is then brought out of the temple and performed a dance before the crowd. This festival commemorates the discovery of the 628 gold Kannon Temple, which represents the goddess of mercy, by two brothers who were fishing in the Sumida River. Legend says that this discovery was robbed golden dragons in the sky. The dance is performed to commemorate this and to bring good fortune and prosperity.
There is a Korean creature with traits of kinship with the dragon and bearing the name of Imugi. According to some it is hornless creatures resembling dragons, but may belong to this species because of a curse. For others they are proto-dragons have to survive 1000 years before becoming accomplished dragons. This legend would be closer to the original serpentine dragons. In both cases these are large and benevolent creatures in the form of pythons that live in water or caves. The spot stands for luck.
In the recent Korean film D-War name appear Imoogi two, one grabbing an orb and turning into dragon. However the Imoogi who fails is portrayed as evil and killed by the freshly turned dragon.
Korean Cockatrice is called gye-ryong (계룡), which literally means chicken-dragon. They are not often represented as dragons but are sometimes seen as pack animals pulling carts for legends figures or heroes of parents. Such a legend on the discovery of the Silla Kingdom that the princess was supposed to be born from an egg of cocatrice.
The Japanese dragon is named Ryu or tatsu (龍 or 竜?). Although it differs from other oriental dragons by some physical features, its symbolism and its functions are similar to those.
Like other Asian dragons, Japanese dragon is a serpentine creature akin to the Chinese lóng. Like him he is depicted as wingless, and with short claws and a head with horns or antlers. But Ryu generally differs from other Asian tigers because it has only 3 toes unlike lóng or ryong.
It is associated with bodies of water, or the clouds in heaven. First it connects to the sea, Japan is surrounded by ocean less prone to drought than China. Japanese dragons tend to be thinner and fly less frequently than their Vietnamese counterparts, Korean or Chinese, making them more to spend related to snakes.
Number of shrines and altars in honor of the dragons can still be seen in parts of the Far East. They are usually located near the coast and river banks, revealing the close association between oriental dragons and water. The island of Itsukushima temple in Japan's Inland Sea has become a famous stopover for pilgrims who meditate and pray there dragons.
Dragons sculptures can also be used to decorate the outside of Buddhist and Taoist temples in China, Korea, Vietnam and Japan. They represent human life obstacles that must be traversed before reaching enlightenment.
The dance of the golden dragon (Kinryu-no-May) is held each spring at the temple of Senso-ji in Asakusa. The dragon rose from the ground and from Senso-ji temple in the parade. People throw money through the grid and touch the dragon believed to bring good luck. The dragon is then brought out of the temple and performed a dance before the crowd. This festival commemorates the discovery of the 628 gold Kannon Temple, which represents the goddess of mercy, by two brothers who were fishing in the Sumida River. Legend says that this discovery was robbed golden dragons in the sky. The dance is performed to commemorate this and to bring good fortune and prosperity.
In Japanese mythology, the first creature like a dragon was Yamata no Orochi, a huge snake eater young women, with eight heads and eight tails. He was defeated by the kami Susanoo after he had made drunk with sake.
Dragons of the later Japanese folklore were more harmless, perhaps because of the influence of Chinese culture. They appear in famous tales as "Monseigneur rice bag" in which the hero must kill a giant centipede devouring the children of the Dragon King Lake Biwa.
In the tale of Urashima Tarō, the main character rescues a turtle that appears to be the daughter of Ryūjin, the dragon king of the ocean.
In Vietnam, the dragon (rồng or long) is the most important holy figure. Like other Asian dragons he was strongly influenced by the Chinese dragon. According to the myth of creation in force in Vietnam, all Vietnamese are descendants of a dragon and a nymph of the mountains.
As in China, the dragon brings rain, essential for agriculture18. It also represents empereur18, the power of the nation and is the yang symbol, principle of life and growth.
The little son of the 5th generation of Shennong, Lạc Long Quan, the Dragon King of the Sea Đông, married a fairy Âu Cơ, daughter of King Je Lai. Âu replied Cơ 100 eggs which hatch 100 son. The first born became the king of Lạc Việt, the first dynasty of Vietnam, proclaiming himself Emperor Hung Vuong Premier (which was then followed by Hung Vuong second, Hung Vuong the third and so on through 18 reigns) . This story is the origin of the Vietnamese proverb: "Con Rồng, Chau Tien" ( "Son of the Dragon, small-fairy son").
Vietnamese dragon is a chimera of a crocodile, a snake, a lizard and a bird. Historically the first Vietnamese dragons were crocodiles, revered by people living near the rivers, as the Giao Long. In the Dong Son culture, drumming and ritual vessels have a fantastic bestiary in which the dragon has not really found its place will be more tard18
There are some dragons found objects during archaeological excavations:
The dragon-crocodile: dragons with a crocodile head and a snake's body.
The cat-dragon found on a piece of glazed earthenware excavated in Bac Ninh had some characters of the period Đại Việt: it has a short head which is not that of a crocodile, a long neck, wings and back threadlike and these whiskers and fur are found in the image of the dragon Dai Viet.
During the second Chinese rule under the Han Dynasty funerary objects rich (unearthed in tombs in northern Vietnam in the province of Thanh Hoa) show the emergence of the iconography of the dragon.
A small dragon was found on bricks that period in Cổ Loa, it has a feline body and a fish back.
The Ly dynasty laid the foundations of the Vietnamese feudal culture. Buddhism spread and Van Mieu, the first feudal university, opened its doors. With respect to independence from China, the image of the dragon under the most variées18 forms. The thin dragon that stems from this period is the king and is the dragon of literature. It is found in architectural decoration items, masterpieces of ceramics, various sumptuary bronze objects 18.
The perfectly rounded bodies of these dragons form long sinuous curves, tapering gradually towards the tail. The body is divided into 12 sections symbolizing the 12 months of the year. His back is adorned uninterrupted regular small fins. Head, rectified, remains in the same proportions as the body. It has a long mane, beard, prominent eyes, a mustache pointing forward, but no horns. The legs are small and thin and usually ended with 3 claws. The jaw is wide open with a long, thin tongue. Inside is still a Chau (jewels), symbol of humanity, nobility and knowledge. These dragons are capable of changing climate and are responsible for crops.
The dragon of the Tran dynasty is similar to that of the Ly dynasty but becomes fearless. It gains new details: the arms and horns. His mustache is shorter, curved his body is bigger and smaller at the tail. There are several kinds of tails (straight and sharp, spiral) as well as several types of scales (half regular flower, a slightly curved shell).
This dragon symbolizes martial arts, the kings of this dynasty is descended from a Mandarin commander. At that time the Vietnamese were fighting the Mongol invaders.
During this period, due to the expansion of Confucianism, Vietnamese dragon is more influenced by the Chinese dragon. Unlike those of previous dynasties, dragons of that era are not only represented in the winding positions between the clouds. Their body curve more than two sections. They were majestic, with the heads of lions. A broad nose replace their mustache. Their feet have sharp claws 5.
From 1802 to 1883 during the beginning of the Nguyen Dynasty, the dragon is represented with a spiral tail and a long fin. His head and his eyes are wide. He has the horns of a deer, a lion's nose, canines, regular scales and a curved mustache. The dragons of King have 5 claws, the other 4. There is personified by example in the image of the mother with her children.
From 1883 to 1945, the dragon picture degenerates and becomes unrefined, losing his majesty. This phenomenon is associated with the decline in the art of the last Vietnamese dynasty.
Vietnamese dragon is a chimera of a crocodile, a snake, a lizard and a bird. Historically the first Vietnamese dragons were crocodiles, revered by people living near the rivers, as the Giao Long. In the Dong Son culture, drumming and ritual vessels have a fantastic bestiary in which the dragon has not really found its place will be more tard18
There are some dragons found objects during archaeological excavations:
The dragon-crocodile: dragons with a crocodile head and a snake's body.
The cat-dragon found on a piece of glazed earthenware excavated in Bac Ninh had some characters of the period Đại Việt: it has a short head which is not that of a crocodile, a long neck, wings and back threadlike and these whiskers and fur are found in the image of the dragon Dai Viet.
During the second Chinese rule under the Han Dynasty funerary objects rich (unearthed in tombs in northern Vietnam in the province of Thanh Hoa) show the emergence of the iconography of the dragon.
A small dragon was found on bricks that period in Cổ Loa, it has a feline body and a fish back.
The Ly dynasty laid the foundations of the Vietnamese feudal culture. Buddhism spread and Van Mieu, the first feudal university, opened its doors. With respect to independence from China, the image of the dragon under the most variées18 forms. The thin dragon that stems from this period is the king and is the dragon of literature. It is found in architectural decoration items, masterpieces of ceramics, various sumptuary bronze objects
The perfectly rounded bodies of these dragons form long sinuous curves, tapering gradually towards the tail. The body is divided into 12 sections symbolizing the 12 months of the year. His back is adorned uninterrupted regular small fins. Head, rectified, remains in the same proportions as the body. It has a long mane, beard, prominent eyes, a mustache pointing forward, but no horns. The legs are small and thin and usually ended with 3 claws. The jaw is wide open with a long, thin tongue. Inside is still a Chau (jewels), symbol of humanity, nobility and knowledge. These dragons are capable of changing climate and are responsible for crops.
The dragon of the Tran dynasty is similar to that of the Ly dynasty but becomes fearless. It gains new details: the arms and horns. His mustache is shorter, curved his body is bigger and smaller at the tail. There are several kinds of tails (straight and sharp, spiral) as well as several types of scales (half regular flower, a slightly curved shell).
This dragon symbolizes martial arts, the kings of this dynasty is descended from a Mandarin commander. At that time the Vietnamese were fighting the Mongol invaders.
During this period, due to the expansion of Confucianism, Vietnamese dragon is more influenced by the Chinese dragon. Unlike those of previous dynasties, dragons of that era are not only represented in the winding positions between the clouds. Their body curve more than two sections. They were majestic, with the heads of lions. A broad nose replace their mustache. Their feet have sharp claws 5.
From 1802 to 1883 during the beginning of the Nguyen Dynasty, the dragon is represented with a spiral tail and a long fin. His head and his eyes are wide. He has the horns of a deer, a lion's nose, canines, regular scales and a curved mustache. The dragons of King have 5 claws, the other 4. There is personified by example in the image of the mother with her children.
From 1883 to 1945, the dragon picture degenerates and becomes unrefined, losing his majesty. This phenomenon is associated with the decline in the art of the last Vietnamese dynasty.
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