paire de cassolettes montées sur socle marbre pieds louis XVI mythologie coq



paire de cassolettes montées sur socle marbre pieds louis XVI mythologie coq .
elles  sont superbes et en bon état ,complètes ,
chacune avec son couvercle et son gobelets en cuivre  
ornés d'une scène mythologique 
dans un médaillon de guirlandes de feuilles d'alcantes
elles sont de belle taille.
hauteur : 36 centimeter = 14,17 inches

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pair of censers mounted on marble base Louis XVI cock mythology feet.
they are superb and in good condition, complete,
each with its lid and copper cups
adorned with a mythological scene
in a medallion with garlands of leaves alcantes
they are of good size.
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Le symbolisme du coq

source:   Publié le par Dictionnaire des Symboles

coq5
Le nom du coq provient de la racine celtique kog, qui signifie rouge [1]. Le rouge est la couleur de l’aurore et de la planète Vénus. Il symbolise le passage entre les ténèbres et la lumière [2]. Coq et soleil sont étroitement liés dans l’esprit des hommes. C’est à l’appel du coq que le soleil se (re)lève. Il annonce la résurrection quotidienne de l’astre du jour et préside à la défaite des ténèbres.

Antiquité / Mythologies
Le coq est un oiseau sacré chez de nombreux peuples pour les raisons évoquée plus haut. Il est l’attribut de Mercure chez les Romains, Hermès chez les Grecs, assimilé à Lug par les Celtes, patrons des chemins et des routes et messager des dieux. La planète Mercure se lève en même temps et au même endroit que le soleil [3]. En tant qu’oiseau solaire, le coq est aussi l’attribut d’Hélios et d’Apollon le « Brillant », et parce qu’il est fougueux et combatif, de Minerve (déesse des techniques de guerre) et de Mars (dieu de la guerre) ; il est l’oiseau préféré de Léto, mère d’Apollon et d’Artémis [4] ; Nergal, l’homologue perse de Mars / Arès, a pour emblème le coq de combat [5] ; le coq est consacré à la déesse Nuit et à la Lune [6]. Pour les Romains, le jour commence vers le milieu de la nuit, ad gallicinium, c’est-à-dire au chant du coq [7]. Ils observent son chant et interprètent ses entrailles. On nomme la divination par les coqs l’alectryomancie. Selon Jamblique, Pythagore disait : « Nourrissez le coq et ne l’immolez pas car il est consacré au Soleil et à la Lune » [8].
Le coq est associé à la victoire, à l’éloquence, à la vigilance, à la fécondité et à la lubricité. Il annonce le jour et il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il soit un attribut du dieu Lug le « lumineux » dont le nom  possède la racine indo-européenne leuk qui signifie lumière. Le coq voit clair.
Au deuxième siècle de notre ère, Lucien [9] rapporte ce mythe (narration de Micylle) :
«(…) Un jeune homme nommé Alectryon était l’ami de Mars, son compagnon de table et d’ivresse, le confident de ses amours. Toutes les fois que Mars allait voir Vénus, sa maîtresse, il emmenait avec lui Alectryon, et comme il craignait surtout d’être aperçu par le Soleil, qui n’aurait pas manqué d’avertir Vulcain, il laissait le jeune homme en sentinelle à sa porte pour lui annoncer quand paraîtrait le Soleil. Un jour Alectryon s’endort et trahit son mandat sans le vouloir. Le Soleil, en tapinois, surprend Vénus et Mars qui reposent sans inquiétude, se fiant à la vigilance d’Alectryon s’il survenait quelqu’un. Puis, il va prévenir Vulcain qui enveloppe les deux amants dans les filets qu’il avait depuis longtemps préparés. Aussitôt après sa délivrance, Mars se met en colère contre Alectryon, et pour le punir, le change en oiseau qui porte encore sur la tête l’aigrette de son casque. Depuis ce temps, pour vous justifier auprès de Mars, quoique cela soit inutile, vous chantez longtemps avant le lever du soleil et vous annoncez qu’il va paraître.»
Le coq est aussi l’assistant d’Asclépios (Esculape), le dieu de la médecine, et devient l’un des ses attributs, avec le caducée. Dans les représentations antiques, on opposait souvent le coq guérisseur au serpent dispensateur du mal [10].

Judéo-Christianisme
Dans la bible, le coq est le plus intelligent des animaux (Job, 38). Dans la religion chrétienne, il incarne le Christ annonçant le jour nouveau de la foi [11]. Le coq étant le Précurseur du Christ-Soleil, il est aussi un symbole de Jean le Baptiste, fêté au solstice d’été. On peut retrouver ce rapprochement dans le folklore européen. Chez les Slaves, le jour de la Saint-Jean d’été, pour connaitre l’avenir, les jeunes filles placent un grain d’avoine à l’intérieur d’un cercle et lâchent ensuite un coq. Celle dont le grain est picoré en premier se verra mariée dans l’année [12].
Au dire de Pierre de Beauvais, le basilic (voir ce mot) naîtrait d’un œuf de coq et non de poule. De même, les œufs de Pâques appelés cocognes étaient censés avoir été pondus par un coq.
L’Abraxas était un symbole des gnostiques du IIe siècle utilisé par l’école d’Alexandrie. Il s’agit d’une chimère à tête de coq, au corps humain et aux jambes serpentiformes. Il brandit un fouet d’une main, et un bouclier de l’autre, gravé des lettres IAΩ : I pour Iesous, suivit de l’alpha et de l’oméga [13].

Saints ayant pour attribut un coq [14] :
Saint Guy ou Vit,  évoquait au Moyen Âge, l’ardeur, la virilité du coq. Saint guérisseur, on l’invoquait surtout pour l’épilepsie et la chorée, aussi appelée danse de Saint-Guy.
Sainte Odile, qui avait été miraculeusement guérie d’une cécité. On l’invoque pour la même raison, c'est-à-dire pour recouvrer la lumière du jour, tel le coq.
Saint Pierre, à cause du reniement trois fois exprimé avant le chant du coq.
Saint Jacques le majeur, protecteur des chemins de Compostelle. Le coq rappelle le miracle du pendu dépendu :
Une famille de pèlerins, père, mère et fils, sur le chemin de Compostelle, s’arrête pour une nuit à Santo-Domingo où l’on vénère saint Dominique de la Calzada. A l’auberge, le fils refuse les avances d’une employée de la maison qui, vexée, décide de se venger. Elle glisse dans la besace du jeune homme une coupe et un couvert d’argent et l’accuse de vol après le départ des trois pèlerins. Le fils est rattrapé, jugé, condamné à mort. Pendant ce temps, les parents ont poursuivi leur pèlerinage. A leur retour, voulant retrouver le corps de leur fils, ils le découvrent vivant, sous la potence, soutenu par saint Jacques en personne. Ils courent chez le juge, lui raconte cette histoire qui est une preuve de l’innocence de leur fils. Mais le juge ne les croit pas. Le magistrat était attablé et dégustait un coq rôti. Il dit : « Je vous croirais quand ce coq chantera ». Le coq se dresse alors sur ses ergots et se met à chanter. Le jeune homme est immédiatement innocenté [15]
Saint Corneille, pape et guérisseur.
Saint Gall, à cause de son homonymie (gallus : le coq).
Saint Tropez, centurion romain décapité à Pise, son corps fut abandonné dans une barque en compagnie d’un coq et d’un chien.
Saint Landry de Soignies. Une nuit, il aurait retrouvé son chemin grâce au chant d’un coq,
Saint Dominique de la Calzada, accompagné d’un coq blanc. Miracle du pendu dépendu.
Saint Charlemagne, l’empereur d’Occident canonisé en 1165 porte, dans la Chronique de Nuremberg, un coq sur son écu.

Gallicinium
On ne célébrait autrefois dans les monastères que deux offices par jour : le Gallicinium (l’heure du coq) au matin, et le Lucernarium (l’heure de la lampe), au soir. Une hymne, témoin de cette lointaine époque nous est parvenue
Hymne des laudes dominicales [16]
Déjà retentit le héraut du jour
Appelant l’éclat du soleil.
Lucifer réveillé par lui [Lucifer : ancien nom de la planète Vénus]
Dégage la voûte céleste des ténèbres :
Toute la cohorte des ombres errantes
Quitte grâce à lui les chemins du mal.
C’est lui qui rassemble les forces du marin
Et apaise les vagues de la mer.
Par son chant, il lave les péchés
Aussi, levons-nous courageusement ;
Le coq réveille ceux qui sont couchés,
Apostrophe ceux qui somnolent encore,
Invective ceux qui refusent de se lever.
Par son chant, le coq rend l’espoir
Et le malade recouvre la santé.
Le malfaiteur remet l’épée au fourreau
Et le renégat se convertit…

Coq de clocher
Le coq au sommet du clocher des églises est appelé « cochet ». Il fait souvent office de girouette et indique la direction du vent. Mais sa véritable fonction va bien au-delà d’une simple indication météorologique. Attesté depuis le début du VIe siècle par saint Eucher [17], son rôle est de désigner les églises orientées — orientées : tournées vers l’orient, le soleil levant, l’Est —. Si l’édifice n’est pas tourné vers l’Est pour un motif particulier, le coq est absent du clocher. Il est remplacé, par exemple, par une étoile ou un croissant de lune, ou encore par un globe ou un soleil flamboyant. Ainsi l’étoile indique que l’église a été bâtie dans l’axe d’une étoile fixe ou d’une planète. Mais ces exceptions sont relativement rares car, selon la règle, tout édifice religieux chrétien doit avoir son maître-autel dirigé vers le point de l’horizon où le soleil apparaît le jour de la fête du saint patron auquel il est dédié [18]. Si l’église est orientée, elle aussi, vers l’Est, le maître-autel est placé dans l’axe de la nef. Si le sanctuaire n’est pas orienté vers l’Est, le maître-autel est décalé afin qu’il soit dirigé dans la bonne direction.

Islam
Le coq est dans l’Islam un symbole de la Lumière et de la Résurrection du Jour du Jugement dernier. Il est l’Avertisseur et le Crieur. Le Prophète aurait dit : «  Le coq blanc est mon ami ; il est l’ennemi de l’ennemi de Dieu ». Cet ennemi de Dieu est sans doute le chaïtan qui empêche le croyant de se lever pour faire sa prière matinale. Une croyance populaire voudrait qu’au paradis musulman un coq immense et d’une blancheur immaculée se dresse sur ses pattes et lance des louanges à Allah. En réponse, les coqs des basses-cours terrestres se mettent à lancer leurs cocoricos en chœur.
Le coq tient un rôle important dans le rituel Ahl-al Haqq [19].

Extrême-Orient
Le calendrier chinois étant basé les cycles de la lune, le coq n’est pas attaché au lever du soleil mais au crépuscule [20]. Son signe se trouve entre le singe et le chien. Bénéfique en Chine, il symbolise les cinq vertus cardinales : le civisme, la valeur militaire, le courage, la bonté, la confiance. En revanche dans le bouddhisme tibétain, il apparaît comme un animal néfaste. Avec le porc et le serpent, il est l’un des trois poisons de la vie signifiant la convoitise, la jalousie, et la soif de pouvoir [21]. Dans la mythologie indienne, le coq est la monture de Kâmadéva, le dieu de l’amour, mais aussi celle de Skanda, dieu de la Guerre, nommé aussi Kârttikeya [22]. La mythologie japonaise se rapportant au coq est tout aussi solaire que la mythologie occidentale et proche-orientale. C’est ainsi que l’ancêtre de tous les coqs, par la puissance de son chant et l’utilisation d’un miroir sacré, le shintai, fit sortir Amaterasu, la déesse Soleil, de la grotte où elle s’était cachée. Il est intéressant de constater que le seul chant du coq ne suffit pas pour faire lever le soleil. Il lui faut aussi le miroir octogonal « destiné à capter les rayons et l’esprit bienfaisants de la déesse » [23], c’est-à-dire que l’organe de la vue rentre aussi en compte. Le coq doit apercevoir les rayons lumineux pour que le soleil apparaisse à l’horizon. Il les voit le premier, avant quiconque, quand l’astre se trouve encore dans les ténèbres (la grotte), et c’est sans doute pour cela qu’on lui attribue le don de double-vue. Le shintai se trouve à Ise dans un sanctuaire où sont élevés des coqs sacrés.

Franc-maçonnerie et compagnonnage
Le coq figure dans le cabinet de réflexion des loges maçonniques avec la légende : « Vigilance et persévérance. Il veille dans les ténèbres et annonce la lumière ». Il recommande au profane de rester en alerte car la lumière peut surgir à tout moment, mais aussi de ne pas se décourager trop rapidement s’il veut la recevoir. Le chemin sera long et peut-être difficile.
Jadis les compagnons bâtisseurs utilisaient le coq pour exorciser leurs constructions. Sa couleur avait de l’importance car elle correspondait à l’un des trois chants que le gallinacé entonne à l’aube. Le premier coq est noir car son chant est poussé pendant la nuit ; le second est rouge comme la couleur de l’aurore et symbolise le combat des ténèbres et de la lumière ; le troisième est blanc car la lumière a vaincu les ténèbres [24]. C’est aussi un compagnon, le plus jeune des apprentis, qui allait placer le cochet, la girouette en forme de coq, au sommet du clocher des églises [25].

Alchimie
Le coq est le symbole alchimique du vitriol, formé par la cuisson du sel et du soufre. Au début du Grand Œuvre, le lion vert (la matière première) est soumis au feu de l’athanor et se trouve agressé par le renard dont la queue figure le soufre. Basile Valentin parlant du soufre se muant en vitriol fait dire à l’adepte que « le coq mangera le renard » et au final, un coq triomphant symbolisera l’issu de sa confrontation avec le lion [26].
L’origine de cette symbolique se trouve chez le philosophe Lucrèce, et chez Pline l’ancien (Histoire naturelle). Lucrèce affirme dans son De natura rerum que : « quand chassant la nuit au battement de ses ailes, le coq appelle l’aurore de sa voix éclatante, le plus courageux des lions est incapable de lui tenir tête et de le regarder en face, tant il songe alors à la fuite » [27].

La pierre alectoire ou alectaire
La pierre alectoire  (pierre du coq) est, depuis l’antiquité romaine jusqu’au Moyen-Âge, le talisman des athlètes [28]. Ce bézoard, nom donné aux concrétions pierreuses que l’on trouve dans le corps des animaux, aurait, selon le Grand Albert, la vertu d’étancher la soif. Cependant,  il doit être extrait d’un coq d’au moins quatre ans [29]. Mais le véritable pouvoir de cette pierre merveilleuse est ésotérique et ne peut être obtenu qu’à l’issu d’un combat symbolique de coqs. Ce duel, d’une extrême violence, se termine par la mort d’un des deux gallinacés. Son sens est à rapprocher du mythe d’Abel et de Caïn qui sont les personnifications de deux forces antagonistes. A la mort d’Abel, Seth représentera la force de l’équilibre, le bâton du boiteux, ou encore, l’axe du caducée. A la mort du coq, on trouvera cette force sous la forme d’une pierre en fouillant l’intérieur de ses entrailles. D’après le Lapidaire de Marbode (1035-1123), la pierre serait cristalline, blanche, et de la grosseur d’une fève. Elle rend les athlètes invincibles et procure le verbe clair et l’éloquence aux orateurs. C’est une pierre de lumière, la même qui est évoquée par l’acronyme des alchimistes (et des Francs-Maçons), V.I.T.R.I.O.L : Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem soit Visite l'intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée. En d’autres termes : la pierre philosophale. Se rectifier, c’est marcher droit à nouveau après un boitement mais à l’aide d’une canne, d’un bâton rectiligne, symbole de l’Equilibre (voir le symbolisme du boiteux).

Le coq emblème de la France
L’idée d’un coq emblème des gaulois est relativement récente. Si les Celtes vénéraient le coq comme attribut de Lug, puis de Mercure (époque gallo-romaine), ils n’en ont pas fait pour autant l’emblème de leur peuple. Ce sont les Romains qui ont nommé l’habitant de la Gaulegallus (gaulois), mot qui signifie aussi coq. Jules César dans sa Guerre des Gaules compare la vaillance du coq protégeant farouchement sa basse-cour à la fougue des guerriers gaulois [30].
Mais il faut attendre la fin du Moyen Âge pour voir les souverains français accepter le coq comme emblème de leur courage et de leur vigilance, [31] et c’est seulement à partir de la Renaissance que le coq personnifie la Nation française [32].

Le centre de l’Europe
Avant la chute du mur de Berlin et l’entrée de nouveaux états dans la zone Euro, les géographes situaient le centre exact de l’Europe à Saint-André-le-Coq, village situé entre Clermont-Ferrand et Vichy [33].

Rêves
Voir un coq en rêve annonce souvent une bonne nouvelle, mais selon Artémidore d’Ephèse, rêver d’un combat de coqs présage un conflit, une bataille. Cependant, compte tenu de la richesse du symbole dans son aspect alchimique et initiatique, le combat de coq ne peut être que bénéfique. Il est, en effet, une étape nécessaire à la découverte de la Pierre Philosophale, à la réalisation du Grand Œuvre qui va nous transformer, nous faire évoluer.

Le Coq : Entre Mythologie et Symbolisme

En sept années de pratique maçonnique ce sujet n’a jamais été traité, pourtant cet oiseau solaire qui totalement disparu de notre quotidien profane a une charge symbolique importante, il est présent dans les religions et les mythologies asiatiques, ainsi que dans les cultures traditionnelles.
Je vais essayer très humblement de vous le démontrer ce soir .                 

Enfermé dans le silence et la solitude lors de mon admission dans le cabinet de réflexion pour y subir l’épreuve de la terre, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cet animal, au milieu d’autres objets, trônant fièrement sur le mur qui me faisait face, avec l’inscription«vigilance et persévérance » surmonté de la devise V I T R I O L .
Cette représentation a quelque chose d’exceptionnel dans nos symboles maçonniques, vu que les représentations d’animaux sont rares . selon la plupart des ouvrages de référence, le COQ du cabinet de réflexion exprimerait essentiellement la vigilance et la conscience que l’on doit essayer de conserver, même en étant plongé dans les ténèbres, il annoncerait la lumière que le candidat à l’initiation va bientôt recevoir.
            
L’étymologie du mot COQ en français n’est pas certaine, c’est soit une onomatopée proche de « cocorico », le cri du COQ, soit un mot dérivé d’une racine celtique « kog » signifiant rouge que l’on retrouve dans « coquelicot » ou « coccinelle »,   par contre en vieux français COQ se disait « gau » « jau » « gal ».termes dérivés du latin « gallus ».
Comme nous le savons tous, le COQ chante le matin pour annoncer l’apparition imminente du soleil, c’est pour cela qu’il est habillé de plumes éclatantes comme les rayons du soleil, les Grecs l’avaient baptisé « Alektor »mot apparenté a « électricité »ou « électron » .
Le COQ pour les Grecs était celui qui brillait.
            
En tant que symbole, le COQ est apparu très tard en Europe, vers la fin du 6em siècle avant  J C ? il était originaire d’Asie.

Il est effectivement assez présent dans les religions et mythologies asiatiques.
            
Dans la mythologie chinoise, le soleil est un dieu à la forme de COQ. Il symbolise des vertus viriles  telles que la dignité, le courage, la générosité, ou la confiance. En astrologie chinoise, tous les douze ans, il existe une année du coq .

Au Japon, le chant du coq fit sortir la déesse soleil Amaterasu de la caverne ou elle se cachait.

En Inde, le Coq est l’attribut du jeune dieu Skanda, qui personnifie la vigueur, l’énergie solaire et la beauté. Ce dieu guerrier fils de Shiva est vénéré chez les Tamouls du sud de l’Inde.

En Perse, dans la religion zoroastrienne, le Coq est l’oiseau emblème de Sraosha, jeune dieu qui est une sorte d’archange, et le guide du monde souterrain . le chant du Coq chasse les mauvais esprits.


Le Coq est un animal sacré dans certaines religions minoritaires du moyen orient. Les adeptes de la religion Yézidi( qui parlent Kurde) ne mange pas du Coq, car il est considéré comme un aspect de leur divinité principale, l’ange Tawus.
            
Il semble que le symbole du Coq soit rentré en Europe à travers les cotes occidentales de l’Asie mineure.

En Grèce, avant de s’appeler « Alektor » le coq en grec ancien s’appelait « Ornis persikos » (l’oiseau perse).
Il devient alors l’attribut de certaines divinités, c’était le cas de Welkanos, dieu de Crète, il était aussi l’attribut de dieux tels qu’Hermès, Apollon, Asklépios (dieu de la médecine), l’on dit encore que le Coq était au coté de la déesse Léto, lorsqu’elle accoucha d’Apollon (lié au soleil) et d’Artémis(lié à la lune), son association à ces dieux renforce le symbolisme qui lui est attribué dans l’antiquité :beauté,vigueur de la jeunesse, vigueur érotique, mais aussi messager, annonciateur ou gardien.

Présent dans certains cultes à mystères de l’antiquité Grecque, il est possible qu’il est symbolisé le rôle de guide, du maitre de cérémonie qui introduisait l’impétrant dans les épreuves initiatiques, ou qui lui annonçait la venue de la lumière. On lui attribut aussi le rôle de portier, de l’intermédiaire entre le monde de la nuit et celui de la lumière. A moins que le Coq ait symbolisé tout simplement l’initié qui a vaincu la mort.

Dans un ancien temple de Pergame (près de Troie) figurent des sculptures de coq associés à une palme, de la même façon on retrouve des lampes à huile en terre ou en bronze qui représentent le même Coq avec une palme ou un rameau qui symbolise la victoire notamment de la vie sur la mort, la régénérescence ; rappelons nous que le « rameau d’or » servit de sauf- conduit à Enée lors de sa descente aux enfers.                                   
            
Pythagore déclarait dans les vers d’Or « nourrissez ce Coq et ne l’immolez pas, car il est consacré au soleil et à la lune ».Avait'il, une raison personnelle de protéger ce fameux oiseau vu qu’il existe un récit de l’écrivain grec Lucien de Samosate (le songe ou le coq) dans lequel on voit un coq se mettre à parler et révéler qu’il est l’incarnation de Pythagore.

On sacrifiait des coqs à Asklépios, dieu de la médecine, peut être que le coq était sensé apporter une nouvelle lumière, ou un nouvelle vie au malade, soit au défunt. L'on sait que Socrate juste avant sa mort, adressa ses dernières paroles à son ami Citron « nous devons un coq à Asklépios !  acquitte  ma dette !   n’y  manque pas ! » ; l’on s’aperçoit dés  lors, que l’homme inquiet pour sa vie future ne peut pas faire confiance à la fois à Socrate et à Pythagore : il ne saura pas s’il doit ou non sacrifier un coq .

Dans l’Islam, un grand Coq blanc est proche du trône céleste, son chant matinal met fin à l’action novice des djinns, qui se manifestent pendant la nuit.

Dans certains groupes hétérodoxes du proche orient le coq est très honoré, il est souvent considéré comme proche de Salman al- Farsi (salam le persan qui est l’initiateur ou l’annonciateur, et qui est l’équivalent de l’archange Sraosha, du dieu Hermès, ou de l’archange Gabriel.

Au Tibet le coq est un symbole négatif associé au porc et au serpent. Il y représente la convoitise, le désir dont le bouddhiste est sensé se libérer, il n’y a rien d’étonnant dans cette attitude, le bouddhisme prêche le détachement par rapport au monde .

Enfin en Gaulle, pour en finir avec la mythologie du Coq, je dirais qu’en latin, les mots Coq et Gaulois sont homonymes, ils se disent tous les deux « Gallus ».ceci a contribué à ce que le Coq devienne le symbole de la France. Certains journaux étrangers utilisent cette caricature pour se moquer des Français qui sont sensés êtres très vaniteux et fiers d’eux- mêmes : ne dit t’on pas fiers comme un Gaulois, il est l’emblème des équipes de France de rugby et de football.

Dans l’antiquité, le Coq apparaît peu dans le symbolisme gaulois, on y trouvait plus souvent le sanglier.

Dans le christianisme, selon les évangiles, Jésus dit à Simon pierre : « en vérité, je te le dis, cette nuit même, avant que le Coq chante, tu me renieras trois fois ».
A partir de ce moment là, le Coq  prit une certaine importance dans le christianisme, il y possède un symbolisme de vigilance et de nouvelle vie( qu’on retrouve en F M \ )

En Espagne, la messe de minuit est la messe du Coq, car c’est au Coq que revient l’honneur d’annoncer la naissance du Christ, de plus le Christ est la lumière qui a vaincu les ténèbres.
Il peut parfois avoir un symbolisme négatif, il peut symboliser la  luxure et la jalousie .Par exemple à Compostelle, en Espagne, une sculpture représentant un  homme qui chevauche un Coq symbolise le péché et la luxure ; mais cela ne fait que confirmer la symbolique vitaliste qui est attachée au Coq . 
            
Chez les constructeurs Maçons, on ne sait pas très bien pourquoi le Coq figure en haut du clocher des églises. On prétend que c’est pour rappeler aux chrétiens qu’ils doivent faire attention à ne pas faiblir dans leur foi ?

Jusqu’au 17em siècle un Coq métallique coiffait toute flèche d’édifice profane ou sacré, ce Coq représentait la signature utilisée par les constructeurs. Rappelons qu’en vieux français, le mot « gau » « gal ou jau » signifiait Coq. Certains compagnons charpentiers se faisaient appeler les « goths » mot apparenté au terme de « gaut ou galt » bois en vieux français : d’où l’art gothique, et « l’argot » l’art des gohts, la langue des compagnons. On peut se demander alors si le coq des clochers ne serait pas un symbole compagnonnique ou de maçonnerie opérative,   plutôt qu'un symbole chrétien ? .

Le Coq est un animal que l’on trouve souvent dans les sacrifices, afin d’apporter de la force à la construction que l’on vient d’achever ; cette coutume se pratique en Bretagne, mais aussi en Grèce, ou l’entrepreneur sacrifie un coq sur les fondations, tandis que le pope récite ses prières orthodoxes, on comprend que le coq dans ce cas précis est censé chasser les mauvais esprits.

Comme je vous l’ai indiqué en introduction, le Coq qui figure dans le cabinet de réflexion est en général interprété comme un symbole de vigilance et de lumière. Cette signification rappelle à la fois la symbolique chrétienne et la symbolique des mystères antiques,       on est en droit de penser que le coq de la F M \ est un symbole compagnonnique.
Comme nous avons pu le voir précédemment, aussi bien en Asie qu’en Europe, le chant du coq est sensé chasser les mauvais esprits, dans les contes populaires russe, il est capable de chasser le diable lui-même, dans la pièce Hamlet de Shakespeare, le fantôme que voit Hamlet disparaît au chant du Coq. 
            
En héraldique, le coq est symbole de vigilance et de fierté. Le « coq hardi »est un Coq avec une patte levée, c’est du reste un nom utilisé comme enseigne d’auberge : souvenons- nous de l’auberge du même nom dans le film « les trois mousquetaires », auberge tenue par Noel Roquevert.

Il est aussi le symbole de la force sexuelle, de vigueur, de virilité, en anglais le mot « cock » signifie sexe masculin, le Coq est souvent un présent amoureux dans la Grèce antique, c’était le cadeau offert à celui qui voulait conquérir une autre personne, c’est certainement là, une des raisons pour laquelle le coq était associé à de jeunes dieux dans les anciennes mythologies !

Il est aussi le symbole de la force physique et du courage, par exemple, les combats de Coqs, qui étaient aussi fréquents dans l’antiquité Gréco-romaine, ces combats étaient souvent placés sous l’égide du dieu Hermès, le vainqueur recevait une palme et un caducée.
Il est le symbole de la victoire (combats de coqs, mais aussi à cause de la victoire que représente chaque jour la montée du soleil !

Tout au long de mon exposé, on a vu qu’a partir de l’Asie, le symbole du Coq s’est répandu dans la plupart des cultures humaines, de plus, le sacrifice du Coq était devenu un élément fondamental des initiations pratiquées dans l’antiquité, on peut attester qu’il subsiste dans les rites de nombreuses populations d’aujourd’hui.

Il semble vraisemblable que le Coq qui était autrefois sacrifié en prélude aux initiations, a subsisté sous la forme de l’effigie qui figure dans le cabinet de réflexion, il devient alors un élément de symbolisme universel qui permet de rapprocher la F M \ des initiations de l’antiquité et de celles des populations traditionnelles d’aujourd’hui.

En conclusion : que signifie le Coq ? ne dit'on pas qu’en FM\ que le symbole est susceptible de multiples significations ?

En tout état de cause, on s’aperçoit que le coq nous semble bien proche du FM\ dans toutes ses facettes et même ses contradictions, il est en quête de la lumière, il est en même temps initiateur, il cultive des valeurs telles que la vigueur, la justice,la beauté ; c’est à la fois un guerrier et un bâtisseur, il nous fait penser à notre V M \ qui paré de ses décors, encadré du soleil et de la lune  appelle les ouvriers au travail : notre rituel dit :      
« Comme le soleil se lève à l’orient pour ouvrir la carrière du jour, le VM\ se tient à l’orient pour ouvrir la loge, et diriger les travaux. » 

De plus, le Coq est profondément humain, car ses exploits et ses qualités ne suffisent pas à le sauver, il est constamment sacrifié, cela nous rappelle le dur chemin initiatique que doit effectuer le FM dans sa quête permanente de Lumière et de vérité, ainsi que cette perpétuelle remise en question, faisant preuve d’humilité comme nous le démontre le VM\ qui après  être descendu de charge, se retrouve couvreur de la Loge.

VM\ et vous tous mes F\ j’ai dit                               

J\B\ G\    

Bibliographie : dictionnaire des mythologies (Yves Bonnefoy)
Le coq- folklore et mythologie d’un oiseau ( Ed Cercle d’études mythologiques)

Présence du coq dans la culture française :
- il apparaît des l’antiquité sur les monnaies gauloises.
- le Roi de France est parfois accompagné par cet oiseau sur des gravures.
- a révolution française en à fait un usage très large : il fut représenté sur des assiettes et sur le sceau du directoire.
- une ordonnance de 1830 stipule que le coq gaulois doit figurer sur les boutons d’habits, et sur les drapeaux de la garde nationale.
- la république française lui préfère le symbole de Marianne, par contre il figure sur le sceau qui est celui de la seconde république,  la Liberté assise tient un gouvernail sur lequel le coq figure.
- la grille du parc de l’Elysée au 19ème  siècle est ornée d’un coq, des pièces d’or en 1899 sont frappées à l’effigie du coq.
- on le retrouve sur le bijou de la Loge Anglaise « KNIGTH TEMPLAR. »
- Napoléon l’a refusé, préférant l’aigle.


Le coq est un autre animal consacré à Asklépios, il symbolise le jour nouveau, le renouvellement.
Les malades qui étaient guéris sacrifiaient un coq pour lui témoigner leur connaissance. Socrate, sur son lit de mort, demande à son disciple Criton de ne pas oublier, après sa mort, de sacrifier un coq à Asklépios, car pour Socrate, la mort est une guérison de l'âme puisque elle se libère du corps matériel. 


Le coq, animal familier qui sait se faire entendre, a trouvé une place importante dans de nombreuses religions et traditions. Symbole universel, les vertus qu'on prête à ces animaux, qualifiés de solaire, sont en effet innombrables. Porte-bonheur, prophète guérisseur, le coq incarne souvent le courage, l'intelligence, et on l'associe volontiers à la résurrection.

Un animal à forte personnalité[modifier | modifier le code]

On attribue au coq de nombreuses qualités en rapport avec ses caractéristiques physiques ou son comportement.

Un symbole de virilité[modifier | modifier le code]


Coq gaulois, monument dédié aux Girondins, Esplanade des Quinconces,Bordeaux. Œuvre signée Achille Dumilâtre et Victor Rich, réalisée entre 1893 et 1902
Sa démarche, le buste en avant, le fait passer pour fier. Parce qu'il a pour lui seul de nombreuses poules, on en a fait un symbole de virilité : il est d'usage de dire d'un homme qui cherche à séduire les femmes qu'il fait le coq.

Un symbole de bravoure : les combats de coq[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Combat de coqs.
Parce qu'il porte à ses pattes de dangereux ergots et qu'il ne rechigne pas à se battre dans des combats à mort, on a fait du coq un symbole de bravoure. Dans l'Antiquité grecque, le coq représentait le courage militaire. Les Romaines sacrifiaient un coq à Mars, le dieu de la guerre, chaque premier jour du mois qui porte son nom. La plume de coq noir était, en Chine, l'emblème du guerrier courageux et intrépide.

Un symbole identitaire[modifier | modifier le code]

Signe astrologique chinois[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Coq (astrologie chinoise).

Mythologie grecque[modifier | modifier le code]

Attribut traditionnel d'Asclépios : fin de l'Apologie de Socrate.

Un symbole religieux en tant qu'animal solaire[modifier | modifier le code]


Coqs sur une mosaïque à Madabaen Jordanie
Le coq est universellement un symbole solaire parce que son chant annonce le lever du soleil, l'arrivée du jour si bien qu'on a pu croire que c'était lui qui le faisait naître. Cette tradition est explicite dans le Chantecler de Edmond Rostand.
On le croyait aussi capable d'écarter les fantômes au lever du soleil. En effet, le poète Serge Venturini a écrit le « Coq coloré du transvisible », bête solaire surgie des « nuits glaciales de l'enfance. Un joyeux clairon »1.

Symbolique chrétienne[modifier | modifier le code]


Coq sur la cathédrale St Guy a Prague, Tchéquie.
Pour les chrétiens, le coq est l'emblème du Christ (« oiseau de lumière » que l'on retrouve dans la forme donnée aux lampes des potiers chrétiens de Grèce et de Rome2 et oiseau de résurrection3) et symbole de l'intelligence venue de Dieu[réf. nécessaire]. On lui prête le pouvoir de chasser les démons3.
Au Moyen Âge, le coq symbolise le prédicateur qui doit réveiller ceux qui sont endormis3.
Le coq est aussi le symbole du reniement de saint Pierre (il est un attribut récurrent du saint) qui, selon l'Évangile, aurait renié Jésus trois fois avant que le coq chante deux fois. Par la suite, chaque chant du coq rappelle au saint sa trahison3. Le coq, témoin de la trahison de Pierre, serait placé sur les clochers pour rappeler aux hommes leur faiblesse4. Comme le Christ, il annonce l'arrivée du jour après la nuit, c'est-à-dire, symboliquement, celle du bien après le mal. Le coq-girouette du clocher, toujours face au vent, symboliserait ainsi le Christ rédempteur qui protège le chrétien des péchés et dangers5. Toujours est-il que la tradition du coq de clocher est attestée au ixe siècle, puisque le plus ancien coq de clocher connu, qui se trouve à Brescia, en Italie, date de 8206,7, et qu'une bulle pontificale du xe siècle aurait imposé le coq sur les clochers en souvenir de saint Pierre8.
Le coq des clochers, girouettes
Le coq de Saint Pierre
Dans la culture islamique. Il est comparé au muezzin, le religieux chargé d'appeler aux cinq prières quotidiennes de l'islam : comme lui, il réveille les croyants et les invite à la prière. Le muezzin remplit son devoir depuis une tour de la mosquée appelée minaret.

Un animal sacrifié dans les rites païens[modifier | modifier le code]

Symbole solaire adoré par de nombreuses civilisations, le coq est aussi l'objet de rituels sanglants.

Rituels protecteurs[modifier | modifier le code]


Ganymède sur l'Olympe, entouré de Zeus qui lui a offert un coq, une déesse le couronnant et Hébé.
Les sacrifices d'animaux, en particulier de volailles, sont fort nombreux dans l'histoire de l'humanité. Ils ont pour but de s'attirer la faveur des dieux. Les Romains sacrifiaient des coqs aux dieux pour obtenir la protection de leur maison. Au xviie siècle, les marins de l'île deCeylan, au sud de l'Inde, offraient des coqs au roi des vents pour s'assurer une navigation sans encombre. En Algérie, avaient lieu des sacrifices rituels de milliers coqs, le mercredi, dans le lieu-dit des Sept-Sources ou Sept-Fontaines, Seba-Aïoun, aux sept Djinns 9

Cadeau pédérastique[modifier | modifier le code]

Le coq s'associe au thème de l'enlèvement de Ganymède par Zeus.

Symbole de vie dans les rites vaudou[modifier | modifier le code]

Au Bénin où l'on pratique un culte appelé Vodoun, le coq est un symbole de vie. Selon la tradition, pour faire revenir à la vie quelqu'un qui est mort violemment, il convient de faire tournoyer un coq vivant par les pattes au-dessus de la dépouille. L'animal est ensuite sacrifié, et son foie est mangé cru. Ces rites ont traversé l'Atlantique avec les esclaves africains et survivent, en Haïti notamment, sous le nom de Vaudou.

Messager des dieux[modifier | modifier le code]

En Guinée-Bissau, au sud du Sénégal, le peuple des Bijogos se sert de poulets pour savoir si les étrangers sont les bienvenus. Leur roi ne peut décider seul d'accueillir un visiteur : il doit demander à l'esprit protecteur du village sa bienveillance. Pour cela, il saisit un poulet et lui tranche le cou d'un geste sûr. Quand le poulet s'immobilise, le roi verse les dernières gouttes de son sang sur une statuette représentant l'esprit protecteur. Une prêtresse l'aide à interpréter la réaction de l'esprit.

Un animal fabuleux et de légende[modifier | modifier le code]

Chimères[modifier | modifier le code]

Le coq a donné naissance à des chimères, monstres à l'aspect composite.

Le basilic[modifier | modifier le code]


Basilic représenté par Hungary Német Fametszet (1510).
Article détaillé : Basilic (mythologie).
Le basilic est un animal fabuleux qui a l'apparence d'un coq à queue de dragon ou d'un serpent aux ailes de coq. Pour le voir naître, il faut qu'un coq âgé de sept ans ponde un œuf, le dépose dans du fumier et le fasse couver par un crapaud ou une grenouille. La bête qui en sort, mi-coq, mi-reptile est redoutable : son regard ou son souffle suffit à tuer quiconque l'approche.

Le cocatrix[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Cocatrix.
Un cocatrix est un animal fabuleux qui possèderait une tête de coq, des ailes de chauve-souris et un corps de serpent.

L'hippalectryon[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Hippalectryon.
L'hippalectryon est un animal fabuleux de l'antiquité grecque, qui possède l'avant d'un cheval et l'arrière d'un coq.

Contes et légendes[modifier | modifier le code]

Chantecler est un coq dans le Roman de Renart.

Vidofnir[modifier | modifier le code]

Vidofnir est, dans la mythologie nordique, un coq perché au sommet de l'arbre Yggdrasil.

La légende de St Tropez, en France[modifier | modifier le code]


Blason de la ville de Saint-Tropez
Caïus Silvius Torpetius, né à Pise, grand officier de la cour de Néron, fut séduit par les idéaux pacifistes. Converti par Saint Paul en l'an 68, il engendra la colère de l'empereur par son refus d'abjurer sa foi chrétienne. Il fut torturé, martyrisé et décapité à Pise et son corps jeté dans une barque sur l'Arnoen compagnie d'un coq et d'un chien censés se nourrir du cadavre. Le courant Ligure ramena la barque jusqu'au rivage de l'actuel Saint-Tropez, autrefois appelé Héraclès. Les moines de l’Abbaye de Saint-Victor de Marseille, propriétaires au xie siècle de la presqu'île, et de toutes les terres adjacentes, trouvèrent la barque, cachèrent le corps du saint martyr et élevèrent une chapelle qu'ils baptisèrent « Ecclesia Sancti Torpetis ». Torpes devint finalement Tropez. On raconte que le coq s'arrêta dans un champ de lin à quelques kilomètres de là. Le coq au lin donna le village Cogolin. Et le chien : Grimaud (chien en vieux français). La tête de Torpetius est encore conservée et vénérée à Pise.

Le coq de Barcelos, au Portugal[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Coq de Barcelos.

Représentation caractéristique du coq de Barcelos
Durant le xvie siècle, un crime fut commis à Barcelos sans que le coupable soit démasqué. Les habitants étaient donc sur le qui-vive. Un jour apparut un homme de Galice sur lequel se portèrent tous les soupçons. Malgré les protestations de son innocence, il fut immédiatement arrêté par les autorités. Personne ne voulait croire que cet homme se rendait à Saint-Jacques-de-Compostelle pour remplir un vœu ; qu'il était un fervent dévot du saint que l'on vénérait à Compostelle, ainsi que de Saint Paul et de Notre-Dame. C'est pourquoi il fut condamné à être pendu… Au moment où on le conduisait pour être pendu, il demanda à être présenté devant le juge qui l'avait condamné. On l'emmena alors à la résidence du magistrat qui à ce moment même était en train de festoyer avec quelques amis. Devant eux, il réaffirma son innocence, montra un coq rôti sur la table et s'exclama : « il est aussi sûr que je suis innocent qu'il est sûr que ce coq chantera au moment où on me pendra ». Toute la salle éclata de rire, mais personne ne toucha au coq. Et ce qui semblait impossible arriva. Au moment où le pèlerin allait être pendu, le coq rôti se dressa sur la table et chanta. Personne ne doutait plus de l'innocence du condamné. Le juge courut à la potence et quelle ne fut pas sa stupéfaction quand il vit le pauvre homme la corde au cou, mais le nœud refusant absolument de se serrer. Immédiatement délivré, on le renvoya en paix. Quelques années plus tard, il revint à Barcelos et il fit ériger un monument en hommage à la Vierge et à Saint Jacques.

Le coq de Munster, en Allemagne[modifier | modifier le code]

Le coq de Ceska Trebova, en République tchèque[modifier | modifier le code]


Armes de la ville de Ceska Trebova
Dans la ville de Česká Třebová en Bohême-Moravie (actuelle République tchèque), dans un temps reculé, un magistrat eu le malheur d'égarer le sceau de la ville. En colère, les habitants s'accordèrent pour le pendre. La potence fut dressée et le prêtre accompagna le condamné au supplice. Jusqu'à ce qu'un coq se mit à chanter et à gratter le fumier sur lequel il se tenait, mettant à jour le sceau égaré. Depuis cet événement, le coq figure dans les armes de la ville.

Un symbole héraldique[modifier | modifier le code]

Le coq est un meuble d'armoiries que l'on rencontre fréquemment10.

Représentations[modifier | modifier le code]

On dit du Coq, armé de ses griffes, barbé de sa barbe, becqué de son bec, crêté de sa crête, membré de ses jambes, lorsqu'ils sont d'un autre émail que son corps.
On nomme aussi Coq chantant, celui qui a le bec ouvert et semble chanter ; hardi, celui qui a la patte dextre levée.
Le coq est représenté de profil, la tête levée, la queue retroussée, dont les plumes retombent en portions spirales et circulaires.
Un dragon à tête de coq est appelé basilic. Les ailes du basilic sont préférentiellement formées de plumes, et non membraneuses comme celles du dragon.

Significations[modifier | modifier le code]

Un coq :
  • crêté d'or symboliserait la garde et la vigilance.
  • sur une branche d'amandier ou de mûrier, symboliserait la diligence.
  • d'or sur champ d'azur symboliserait l'empressement à jouir de la faveur du prince.
  • échiqueté, sur une terrasse de pourpre, symboliserait la générosité après la bataille.
Des coqs symboliseraient la bravoure et la hardiesse. Des coqs combattants symboliseraient une guerre obstinée.

Robinet[modifier | modifier le code]

Le robinet se dit en allemand « Hahn », cock/(Wasser)-hahn, c'est-à-dire « coq » (également appelé robinet ou chanticleer). Les britanniques aussi quelquefois usent leur mot « cock » (« coq » en anglais) en combinaisons pour décrire quelques types de robinet ; sillcockstopcock.

Blasons de villes[modifier | modifier le code]



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Blason deVersailles(Yvelines)
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Blason de Jouy-en-Josas(Yvelines).
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Blason de Gaillac-Toulza (Haute-Garonne).
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Blason de Gagnac-sur-Garonne (Haute-Garonne).
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Blason de Jausiers(Alpes de Haute-Provence)
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Blason de Sainte-Foy-de-Peyrolières (Haute-Garonne)
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Blason de Jouques(Bouches-du-Rhône)
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Blason duPerchay (Val-d'Oise).
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Blason d'Oran(Algérie)
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Blason de Vogüé(Ardèche)
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Blason d'Aubure(Haut-Rhin).
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Blason de Dormans(Marne).
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Blason de Galluis(Yvelines).
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Blason de Plainfaing(Vosges)
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Blason de Gaillac(Tarn).
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Blason duValtin(Vosges).
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Blason deQuimperlé(Finistère).
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Blason deLevens (Alpes-Maritimes).
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Blason d'Aiguefonde(Tarn).
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Blason de Mazamet(Tarn).
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Blason de Morangis (Essonne).
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Blason de Malemort-du-Comtat (Vaucluse).
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Blason de Saint-Pierre-de-Vassols(Vaucluse).
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Blason deLangeac(Haute-Loire)
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Blason deSenouillac(Tarn).
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Blason de Saint-Tropez (Var)
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Blason deChantecoq (Loiret)
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Blason d'Engis(province de Liège)

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