livre ancien XVIIIem LE CABINET DES FEES ou COLLECTION CHOISIE DE CONTES DE FEES ET AUTRES CONTES MERVEILLEUX
livre ancien XVIIIeme LE CABINET DES FÉES ou COLLECTION CHOISIE DE CONTES DE FÉES ET AUTRES CONTES MERVEILLEUX
ornés de figures
(planches numérotées)
TOME TRENTE TROISIÈME
CE VOLUME CONTIENT
trois contes de mademoifelle de LUBERT
savoir
la princeffe lionette & le prince Coquerico.le prince glacé & la princeffe étincelante.
la princeffe Camion
nourjahad ; hiftoire orientale,
écrit en vieux français (françois)
A AMSTERDAM
ET SE TROUVE A PARIS
RUE ET HÔTEL SERPENTE
M. DCC.LXXXVI.
(l'an mille sept cent quatre vingt six
1786)
1786)
400 PAGES
édition originale
Le Cabinet des fées (Le Cabinet des fées, ou Collection choisie des contes de fées et autres contes merveilleux) est un recueil de contes compilé par le chevalier Charles-Joseph de Mayer (1751-1825)[1] qui paraît à Amsterdam entre 1785 et 1789. Il comprend quarante-et-un volumes, présentant les textes d'une quarantaine de conteurs, parmi lesquels Charles Perrault, Madame d'Aulnoy, Mademoiselle Leprince de Beaumont, Mademoiselle de La Force, Mademoiselle Lheritier, Jean-Jacques Rousseau, le chevalier de Mailly, et d'autres encore. Chaque volume est illustré de trois gravures, dessinées par M. Marillier et gravées sous la direction de M. Delaunay[2].
Le Cabinet des fées rassemble des contes du XVIIème et du XVIIIème siècle, dans le but de les préserver de l'oubli à un moment où l'on a cessé d'écrire et de publier des contes ; l'entreprise du chevalier de Mayer s'apparente donc à celle des frères Grimm, qu'il précède de vingt ans. De Mayer réalise avant tout une somme, rassemblant aussi bien des contes de fées que des contes merveilleux ou sans éléments merveilleux, et sans distinction d'origine géographique : les contes français y côtoient des contes orientaux, arabes, turcs, mais aussi indiens et chinois. De même, le recueil ne semble pas répondre à une structure ou à une organisation interne bien marquée. De Mayer fait cependant un certain nombre de choix : il ne publie pas de contes licencieux, et accorde une place importante à certains auteurs comme Charles Perrault ou Madame d'Aulnoy[3].
Le Cabinet des fées (Le Cabinet des fées, ou Collection choisie des contes de fées et autres contes merveilleux) est un recueil de contes compilé par le chevalier Charles-Joseph de Mayer (1751-1825)[1] qui paraît à Amsterdam entre 1785 et 1789. Il comprend quarante-et-un volumes, présentant les textes d'une quarantaine de conteurs, parmi lesquels Charles Perrault, Madame d'Aulnoy, Mademoiselle Leprince de Beaumont, Mademoiselle de La Force, Mademoiselle Lheritier, Jean-Jacques Rousseau, le chevalier de Mailly, et d'autres encore. Chaque volume est illustré de trois gravures, dessinées par M. Marillier et gravées sous la direction de M. Delaunay[2].
Le Cabinet des fées rassemble des contes du XVIIème et du XVIIIème siècle, dans le but de les préserver de l'oubli à un moment où l'on a cessé d'écrire et de publier des contes ; l'entreprise du chevalier de Mayer s'apparente donc à celle des frères Grimm, qu'il précède de vingt ans. De Mayer réalise avant tout une somme, rassemblant aussi bien des contes de fées que des contes merveilleux ou sans éléments merveilleux, et sans distinction d'origine géographique : les contes français y côtoient des contes orientaux, arabes, turcs, mais aussi indiens et chinois. De même, le recueil ne semble pas répondre à une structure ou à une organisation interne bien marquée. De Mayer fait cependant un certain nombre de choix : il ne publie pas de contes licencieux, et accorde une place importante à certains auteurs comme Charles Perrault ou Madame d'Aulnoy[3].
A la veille de la Révolution, entre 1785 et 1789, paraissent à Amsterdam les quarante et un volumes du Cabinet des fées. Visant à réunir les contes du siècle passé, ce monument littéraire est le fruit du travail de compilation du chevalier Charles-Joseph de Mayer (1751-1825). Cet ensemble s’inscrit dans la tendance des grandes collections qui paraissent par souscription au XVIIIe siècle. Mayer poursuit deux buts essentiels : sauvegarder des contes risquant de tomber dans l’oubli et fournir aux générations futures des modèles et des sources d’inspiration. Sûr de lui, Mayer affirme ses choix, sélectionne et hiérarchise : une quarantaine de conteurs retenus, les contes libertins écartés et, bien entendu, la première place donnée à Perrault
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